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Les effets du Covid (2)

Outre le fait d’être séparé de vous durant un temps plus ou moins long, votre chien a aussi découvert un « vêtement » assez particulier porté par nombre de personnes : le masque !

Le port de votre masque

Ce masque, qui nous protège de la transmission du virus, peut s’avérer un véritable casse-tête pour le chien.
Bien sûr, dans la maison, vous ne le porterez pas, mais en extérieur, et au club canin, il vous sera nécessaire.
Et dans ces circonstances, votre compagnon, qui est dans le non verbal et se fie à ses yeux pour analyser vos mimiques, n’a plus qu’une vue tronquée de votre visage…
Ajoutons que parler avec un masque étouffe plus ou moins les sons et vous force, bien malgré vous, à modifier votre ton de voix, à « porter » celle-ci de façon plus forte et modifie le débit de vos paroles. Sans oublier que votre respiration s’en trouve aussi entravée… d’où le fait que vous êtes moins volubile qu’à votre habitude.
Vous devenez étrange et peu ou moins « lisible » pour votre chien…
Vous allez donc devoir compenser ces inconvénients, et heureusement, cela ne demandera pas de gros efforts.

Faute de voir votre bouche, le chien va concentrer son attention sur vos yeux qui sont d’excellentes sources d’information sur votre humeur… en effet, vos pupilles se dilatent plus ou moins fort selon votre état d’esprit et le chien, qui y est attentif en temps normal, va concentrer son attention sur celles-ci.
Etre de bonne humeur lorsque vous regardez ou parlez à votre compagnon, accentuer votre regard vers lui, sourire même si votre bouche est invisible, hocher la tête sont autant de signaux annexes qui vont lui permettre de mieux vous comprendre, de s’y concentrer et de renforcer le lien qui vous uni.
Lorsque vous lui parlez, préférez les mots courts, plus faciles à dire, choisissez des mots terminant par une voyelle (spécialement a, i et o mais aussi é ou è) car automatiquement, le son que vous émettez montera dans les aigus et sera plus excitant pour votre chien.
Vous pouvez aussi allonger vos félicitations pour y apporter plus de poids (ouiiiii).

Le masque des autres

Lors de vos déplacements extérieurs, votre chien sera confronté à beaucoup d’humains masqués.
Vous pensez sûrement que ce sera inquiétant pour lui, rien n’est moins sûr en effet votre chien se concentre sur ce qu’il perçoit dans son champ de vision à lui, c’est-à-dire les pieds et les jambes des humains, les pneus des voitures, vélos… ses congénères, le bas de façades et les objets déposés au sol…
Ce n’est que si une personne s’intéresse vraiment à lui, et que son maître s’arrête ou ralentit sa vitesse de déplacement, que son regard montera jusqu’au visage de la personne…
La première fois que votre chien verra un humain affublé d’un masque, il pourrait être surpris mais ce ne sera que passager et bien vite, il s’habituera à cette « mode ». Inutile donc de vous formaliser de ses réactions et, de votre côté, vous n’en ferez pas toute une histoire…
Et si votre chien prend peur, tire sur sa laisse pour s’écarter d’un humain masqué, aboie en le regardant avec inquiétude… ignorez ce comportement, poursuivez votre occupation, ne réduisez pas vos sorties et patientez le temps que votre compagnon se rende compte qu’il n’y a pas de danger puis qu’il se calme et perde tout intérêt pour ce nouvel « accoutrement » humain.

Les effets du Covid (1)

Durant les deux mois de confinement liés à la pandémie de Covid, vous et votre chien avez vécu une période inédite… que vous avez dû « inventer » au fur et à mesure en tenant compte des informations, parfois contradictoires ou peu claires, de nos dirigeants.
Et cette situation n’a pas été sans problèmes passés, présents et même futurs…

Qu’est ce qui a changé ? Comment solutionner les soucis nés du confinement… Faisons un petit tour de la question.
Les points d’intérêt principaux sont :

  • L’apprentissage ou le réapprentissage de la solitude
  • Le port du masque
  • Le manque de socialisation et/ou la « désocialisation »

Chacune de ces situations fera l’objet d’un poste… Voici le premier

Apprendre ou réapprendre la solitude

Le confinement nous a imposé de rester chez nous, éventuellement d’y faire du télétravail et donc de nous retrouver, avec enfants et animaux, en contact quasi permanent.
Or ça, ce n’est pas la « vraie vie », car nos obligations (boulot, courses…) nous imposent généralement de nous absenter plusieurs heures, voire toute la journée en laissant notre compagnon seul à la maison.
Les enfants, eux, devraient être à l’école au lieu d’interagir en continu avec notre chien.
Votre compagnon à quatre pattes s’est donc habitué à une présence quotidienne régulière… mais cela va probablement changer dans les semaines à venir…
Vous allez donc devoir progressivement le « sevrer » de contacts et lui (ré)apprendre à rester seul.
Et ne croyez pas qu’il n’y ait que les jeunes chiens qui soient dans le cas, même adulte, votre compagnon peut développer, et exprimer, de l’inquiétude du fait des changements dans la durée de vos présences et absences

Commencer au plus vite

Dès à présent, même si vous n’avez pas encore repris un rythme « normal » de travail ou de vie, commencez par vous absenter 5 à 10 minutes, avant d’augmenter la durée de vos sorties si votre chien se comporte bien.
Attention : absence signifie quitter la maison ou l’appartement, à pied ou en voiture, et faire le tour du bloc, aller faire des courses ou un mini jogging… Bref, ne plus être « perceptible » par votre compagnon.
Personne ne doit rester dans les lieux, sur le palier ou le perron ou trop près du foyer car les sens de votre chien étant bien plus aiguisés que les vôtres, il saura immédiatement que vous n’êtes pas réellement absent.
Veillez aussi à faire de vos départs et arrivées des moments « normaux », donc pas de caresses, de petits mots doux, d’explications, de grande fête… Plus vous montrerez à votre compagnon que votre absence est « normale » moins il s’inquiétera.
Vous pouvez l’aider à passer le temps en l’occupant avec un jouet, un os à grignoter, un « kong » dans lequel vous aurez logé de la nourriture, quelques croquettes bien cachées…
Lui mettre la radio ou la télévision, laisser une lumière allumée… ne sont pas des gestes utiles car le chien est suffisamment intelligent pour faire la différence entre un objet qui émet des sons ou de la lumière et votre présence réelle… De plus, êtes vous bien sûr(e ) que vous avez sélectionné l’émission ou la chaîne qui lui plaît ?

La technologie sera un bon outil pour savoir ce qu’il fait en votre absence : placez une camera à un endroit stratégique et filmez son comportement, ses déplacements ses attitudes, vous pouvez aussi enregistrer ses actions et ses éventuelles vocalises.

Heureusement, nos chiens ont de la ressource et après quelques jours, il saura que votre absence n’est que momentanée…et vous attendra bien à l’aise, dans son panier.

Solutionner les problèmes

Il se pourrait que, malgré le fait de vous absenter très progressivement, votre chien ne s’adapte par à votre disparition inexplicable de son point de vue, et hurle, gratte aux portes, démolisse durant ses moments de solitude.
Voici quelques pistes à tentent :
Revoir en détail ce que vous faites, dites, en partant et en revenant… Afin de déterminer si ce n’est pas votre inquiétude qui génère ses réactions.
Le chien étant dans le non verbal, il est attentif à vos gestes, à votre façon de parler, à votre langage corporel. Si tous les messages qu’il détecte de cette façon lui indiquent que vous êtes inquièt(e) ou peu sûr(e ) de vous, il va s’angoisser et devra faire baisser sa tension en bougeant anormalement ou en aboyant, en vous appelant.
Réduire la durée de votre « disparition » et vérifier comme indiqué plus haut, ce que votre chien fait lorsque vous n’êtes pas là, puis augmenter progressivement le temps de votre absence.
Si votre chien y est habitué, l’utilisation d’une cage d’intérieur, de façon provisoire et pas pour de trop longues durées, permettra aussi d’éviter les destructions…

Il se pourrait que, malgré tous vos efforts, votre compagnon ne s’adapte pas à votre nouveau rythme de vie, dans ce cas, faire appel à un bon spécialiste en comportement canin sera à envisager.

Mais où acheter un chiot ?

Vous avez décidé de vous lancer dans l’aventure et voulez acheter ou adopter un chiot !
Mais où trouver « le bon » ?
Une rapide recherche sur internet vous fournira un tas d’adresses aussi alléchantes les unes que les autres : tous les chiots sont mignons, adorables, gentils, petits…
Alors, avant de vous lancer, prenez le temps de jouer aux enquêteurs car force est de constater que pour acheter une tablette à 200 €, l’acheteur « Lambda » va visiter le site de plusieurs magasins, comparer les performances et les prix, mais pour acquérir un chiot, il foncera tête baissée dans le premier magasin venu et payera un prix fou, alors que, contrairement à la tablette, un chiot est un être vivant qui va aimer inconditionnellement son maître, lui faire confiance et dépendre de lui pour sa vie entière !! Cherchez l’erreur !!

Mais pratiquement, comment faire pour ne pas se tromper ?

Et bien, se transformer en Sherlock Holmes du monde canin…
Lorsque vous avez opté pour une race précise… allez sur internet, parcourez les petites annonces tout en sachant que :
En Belgique, seuls les éleveurs « agréés » peuvent mettre une annonce dans les journaux ou sur internet, mais que vous trouverez un peu de tout, vrais et faux amateur, particuliers, éleveurs ou commerçants.
Agréé veut dire que l’éleveur a reçu un numéro d’enregistrement commençant par HK, cela n’est certainement pas une preuve de qualité mais le simple suivi de la législation.
Le numéro d’agréation doit obligatoirement figurer sur l’annonce !! (c’est comme pour les œufs, à vous de vérifier J )
Pour simplifier, un numéro d’agréation commençant par :

HK 01 = Eleveur occasionnel (Maximum 2 nichées par an)
HK 10 et 11 = éleveur amateur
HK 12 et 13 = éleveur professionnel
HK 14 et 15 = commerçant
Pour repérer qui est quoi, vous trouverez, pour la Wallonie, la liste des numéros HK ici http://environnement.wallonie.be/bea/ElevagesChiens.pdf

La page facebook « koop hier nooit een pup » est en flamand mais elle est très complète et annonce les marchands et autres en Flandre mais aussi ailleurs. La traduction proposée automatiquement n’est pas idéale, mais au moins, vous pourrez là aussi trouver le type de vendeur qui se cache derrière une annonce.
Faites une recherche grâce au nom de l’éleveur, son affixe ou son adresse pour savoir ce que d’autres internautes donnent comme infos sur lui et son élevage !
A VOUS de faire ce travail de recherche préalable !!

N’achetez JAMAIS un chiot :

Dans un magasin d’animaux
Dans un lieu où l’on élève ou vous propose plus de trois races différentes
Si l’on vous propose de le livrer à votre domicile
Si l’on ne vous laisse pas voir la mère avec ses chiots (et une chienne qui a des petits est maigre, perd ses poils, a les mamelles pendantes !!!)
Si l’on vous impose d’acheter de la nourriture, en grande quantité, pour pouvoir acquérir le chiot : c’est un chantage affectif honteux
Si le passeport du chiot n’est pas belge mais vient d’un pays de l’Est
Si le chiot n’est pas identifié par puce et que vous devrez le faire (vous deviendriez alors un éleveur occasionnel !!)

Et ne vous rassurez pas en vous disant que vous allez « en sauver au moins un » !Le vendeur a pu se débarrasser d’un chiot, il peut donc en commander deux autres pour remplacer celui que vous avez pris ! Par votre achat irréfléchi, vous encouragez les élevages « de cave », « sauvages » ou les « usines à chiots » qui n’ont aucun respect de l’animal et ne visent que le profit. (faites une recherche sur « usines à chiots » et vous serez édifié…)

Beau temps pour la leçon

Beau temps ce mardi pour notre habituel cours d’éducation… Retour sur les élèves de ce soir…Arthur (schapendoes)
Baïka (Golen retriever)
Emile (english springer spaniel)
Foly (Border collie)
Micha (Berger australien)
Pixie (Cairn terrier)
Quili (English springer spaniel)

Quel matériel pour pratiquer l’obéissance et l’agility

Tout comme dans les autres sports, il est nécessaire voire indispensable d’avoir et d’utiliser le bon matériel lorsque l’on pratique un sport canin.
Matériel du maître (bien que cela aille de soi, une info est toujours utile)
– vêtements en adéquation avec la météo (si vous utilisez la capuche de votre veste, prévoyez une casquette sous celle-ci, cela augmentera votre champ de vision)
– bottes ou chaussures solides (le terrain est herbeux mais la terre peut affleurer surtout en hiver)
– GSM ou téléphone mis sur silencieux
– sachets pour ramasser les déjections éventuelles
– carte de leçons
Matériel du chien
Pour le cours d’obéissance :
– collier ajusté suffisamment serré (il ne peut pas passer par dessus les oreilles du chien si ce dernier « tire au renard »)
– laisse de 1.80 à 2 m, matériau sans importance mais sans anneaux ou mousquetons intermédiaires
– longe légère de 10 m
– jouet préféré du chien (pas de jouet « bruyant »)
Pour le cours d’agility:
harnais ou collier ajusté suffisamment serré (il ne peut pas passer par dessus les oreilles du chien si ce dernier « tire au renard »)
– laisse qui ne sera utilisée que lorsque le chien ne travaille pas
– jouet préféré du chien (pas de jouet « bruyant », une corde à tirer est l’idéal, vous en trouverez au secrétariat)
– Niche d’intérieur en tissu si le chien a tendance à aboyer lorsqu’un congénère fait son parcours