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22 juillet, balade à Hèze

Peu de temps après notre virée Caenoise, nous étions à nouveau en route, mais bien plus près de notre base cette fois puisque Geneviève nous proposait une balade entre Hèze et Longueville, deux hameaux de l’entité de Grez-Doiceau.

Pour le rendez-vous de départ, pas moyen de se tromper, c’était à côté de la chapelle à l’entrée de Longueville.

Malgré les vacances, nombreux étaient ceux qui avaient répondu « présent » à cette invitation…

Après l’arrivée des derniers, nous démarrions par un chemin de remembrement, entre les champs.

Peu après, un promeneur assez pisse-vinaigre arrivant face à nous, Geneviève nous invite à rappeler nos chiens et à profiter d’un champ fraîchement récolté pour nous écarter et laisser passer cette personne…

Après cet intermède, nous reprenons notre balade…

Même si le temps est superbe, les pluies récentes ont laissé leur marque… les chiens en profitent pour se désaltérer.

Plus loin, le chemin passe non loin d’un petit bois… l’ombre en est bienvenue car nous n’avons guère eu l’occasion de nous habituer au soleil ces derniers temps !

Les chiens découvrent les mille et unes odeurs du sous-bois !

Les chiens en profitent pour boire un petit coup, c’est si bon, l’eau boueuse !

Nous entrons ensuite dans une autre partie boisée…

avant d’aboutir à une route tellement étroite qu’on pourrait se demander quels véhicules l’empruntent…

C’est le moment d’attendre les retardataires…

Après cet intermède ombragé, nous reprenons notre progression sur le plateau, en plein soleil…

Pulls et vestes sont tombés depuis longtemps.

Soudain, au loin, apparaissent deux chevaux… Dès qu’ils voient nos chiens, ils s’inquiètent, veulent reculer… Nous nous mettons donc tous sur le bord du chemin ou sur le talus afin de les laisser passer sans encombre…

Les cavalières apprécient le geste… les chevaux aussi, d’ailleurs !

Siska profite d’un champ de froment pour jouer à cache-cache avec sa maîtresse

Mais et betteraves alternent… Il est évident qu’ici le sol est particulièrement riche.

Gem a un peu chaud et se fatigue !

Un peu plus loin, nous arrivons aux premières maisons du hameau de Hèze.  L’endroit est parfait pour se rassembler et surtout donner à boire à nos chiens après cette première heure de promenade.

Les récipients remis dans les sacs, nous traversons quelques maisons du village

et entrons à nouveau dans une partie boisée…

Si à certains endroits, le chemin est très praticable, à d’autres il se réduit à un sentier dans lequel nous devons progresser en file indienne, entre les ronces et les orties…

Mais ce passage est heureusement assez court et nous débouchons rapidement sur un espace plus ouvert.

Tout notre petit monde est rassemblé, il est temps de reprendre notre marche

Nous voici à nouveaux entre les champs avec, devant nous, la chapelle, peu visible entre les arbres…  Il est temps de remettre les chiens en laisse.

Les premiers promeneurs arrivent à la route

La balade se termine… Un timing parfait !

Merci à Geneviève, qui nous a une nouvelle fois concocté une promenade agréable et pleine de surprises…

16 juillet – Traversée de la baie du Mont Saint Michel

Parmi les traditions, le week-end en Normandie s’est bien installé et, cette année, nous étions 10 à y participer !

Nous avions décidé de partir à notre aise, le samedi matin, afin de ralier Caen en milieu d’après-midi.

Le trajet ne fut pas exceptionnel, avec son lot de bouchons aux péages, de pluie parfois drue et de file aux toilettes des aires de parking… Incontestablement, nous démarrions un week-end exceptionnel !!

Seul moment « fort », le passage du pont de Tancarville, conseillé vu l’encombrement de celui de Normandie en ce samedi de fête.

Arrivés à l’hôtel, nous nous installâmes et retrouvâmes Sylviane et Jean-Luc, arrivés la veille.

Ensuite, il fallait amener la remorque jusqu’au parking du Décathlon, lieu où aurait lieu notre compétition de flyball, dès le lendemain.  Vous pouvez lire le récit de celle-ci sur le blog du flyball http://flyballbelge.wordpress.com/

Le lundi, de grand matin, nous démarrions de Caen vers Genêts, la plage d’où nous allions démarrer pour traverser la baie vers le Mont Saint Michel.

Nous avions opté pour du covoiturage… Les chiens dans ma voiture, les maîtres dans celle de Jean-Luc…

Première étape, le rassemblement en attendant que notre guide nous rejoigne.

Michèle profite de l’attente pour tester le sac à dos spécial de Sylviane…

Gem apprécie moyennement… Elle préfère le plancher des vaches !

Notre groupe est au complet, la guide nous a rejoint (elle nous avoue tout de go ne pas aimer les chiens !!! Elle est servie, nous en avons plus de vingt…).

Nous prenons le sentier qui mène à la plage et bientôt, devant nous…

C’est le moment d’enlever ses souliers et de démarrer notre trajet aller, il durera 2 heures et demie.

La veste est de rigueur car le vent rafraîchit la température… Heureusement, nous avons un jour de grand soleil !


Nous ne sommes pas seuls à démarrer, aussi, tant que les groupes sont proches, nous tenons nos chiens en laisse… Pas question de gêner l’un ou l’autre.

Bientôt, notre guide donne le signal, les chiens peuvent être libérés…

Un petit galop d’essai, question de se défouler…

Mais c’est un premier plongeon dans un bras de ruisseau qui ravit les chiens… s’ensuivent des jeux qui éclaboussent autant les chiens que les maîtres passant à proximité.

Notre progression vers le Mont se passe au travers de différents sols : du sable plus ou moins humide en fonction du fait qu’il a ou non été mouillé par la marée haute qui a eu lieu cette nuit

De la boue grasse, mélange d’argile, de sable et de coquillages concassés

Dans ce cas, il faut marcher prudemment en effet cela s’enfonce et cela glisse aussi…

Et puis, il y a les bras de la rivière, le Couesnon, qui varient à chaque marée et qu’il faut traverser avec prudence en effet comme un nouveau barrage a été construit il y a peu, un nouveau système de retenue se présente : lorsque la marée monte, l’eau entre dans le ruisseau et y est bloquée par des vannes.

Lorsque la marée est basse, les eaux sont libérées et se dirigent avec force vers la mer… entraînant le sable et les sédiments sur leur passage.

dans le lit des différents bras du Couenon, le courant est plus ou moins fort et l’eau peut atteindre une hauteur si pas énorme, suffisante cependant pour monter jusqu’en haut des cuisses.

Ici, aucun problème, l’eau ne mouille que les mollets et les pattes des chiens…

Cette fois, le sol est marqué d’une multitude de stries laissées par la mer… un sol désagréable aux pieds… Nous passons à hauteur du rocher de Tombelaine, une réserve ornithologique.

Nous profitons du sol sec pour nous rassembler et faire l’indispensable photo de groupe avant de continuer notre chemin.

Mais cette fois, nous passons aux choses sérieuses… Le bras d’eau que nous abordons est nettement plus profond et dangereux que les précédents…

Notre guide prend les devants…

A gauche de la base du Mont, notre guide, en veste orange… Elle teste le sable du fond et la hauteur de l’eau avant de nous autoriser à passer…

Sur le signal de la guide, nous démarrons, en ligne pour que les derniers ne s’enfoncent pas dans les sables mouvants

Les chiens n’ont plus pied, ils nagent près de leur maître, tenus en laisse pour éviter qu’ils ne soient emportés par le courant, très fort à cet endroit, et contre lequel il faut lutter à chaque pas.

Les premiers engagés reprennent pied tandis que derrière eux, les chiens doivent encore nager quelques mètres avant de toucher le fond.  Le passage le plus délicat est à présent derrière nous !

Plus loin, la guide nous explique le principe des sables mouvants, Jacky traduit.

Le mont paraît très éloigné, pourtant, il est à peine à 10 minutes de marche…Nous arrivons au Mont, il est temps de remettre les chiens en laisse…  La halte sera bienvenue pour se désaltérer, manger un petit quelque chose et reposer nos pieds fatigués.

Ensuite, une petite incursion dans les ruelles, les escaliers et les terrasses du Mont…

Vues sur les prés salés

Et sur les gigantesques travaux de construction du pont qui reliera le Mont à la terre, permettant aux rivières de dégager peu à peu la vase qui relie l’île au continent.  Le but, à terme, est de refaire du Mont une véritable île.

Mais l’heure du départ a sonné, nous retrouvons notre guide au point de ralliement et nous reprenons le chemin du retour.

Nous savons que nous allons d’abord devoir passer le plus large et profond bras de rivière, les chiens sont donc remis en laisse

Le début du passage est relativement facile

mais bientôt, l’eau devient profonde

Les chiens ont enregistré la situation à l’aller, ils nagent donc plus facilement et certains précèdent leur maître, comme Laya… quant à Funny, elle surveille tout de haut !

Fidji et Fangio ont encore pied, il n’en est pas de même pour Canelle

Les deux chiennes d’Hervé n’hésitent pas une seconde

Profondeur maximale pour les chiens… l’eau nous monte jusqu’en haut des cuisses

Bali et Funny qui a changé de bras !

Notre guide joue parfaitement son rôle

Bob reprend déjà pied

Siska et Soledad, pas dérangées par l’exercice

Retour sur le sable, avec un arrêt pour laisser souffler tout le monde

A présent, les difficultés importantes sont derrière nous.

Ella se fait peur… au passage d’un tout petit bras d’eau, à peine profond de 20 cm, elle hésite, recule, n’ose pas suivre le groupe, galope d’un côté à l’autre… Finalement, elle sautera dans l’eau pour rejoindre sa maîtresse… Une si grande chienne qui se fait son cinéma… Nous en avons bien rit !

La fin de notre traversée se profile, Soledad a trouvé un bâton… Gem aimerait beaucoup le lui prendre… Les deux chiennes galopent autour de nous, on ne dirait pas qu’elles ont, comme nous, quasi cinq heures de marche !

Sommes-nous dans la baie du Mont Saint Michel ou au Sahara ?

Les chiens remis en laisse

et abreuvés.

Nous voici de retour à notre point de départ

Les chiens reçoivent de nouveau à boire, puis les maîtres se lavent les pieds pour enlever un maximum de la boue collante qui y adhère.

Après cette longue marche, il est indispensable de faire quelques mouvements d’élongation pour remettre nos muscles en place.

Après l’effort, le réconfort, autour d’un petit verre bien mérité !

Côté chien, l’objectif est : oubliez-nous !

Mais Michèle est restée sur sa faim… Elle voudrait voir la mer !!!

Nous décidons donc de faire quelques km de plus pour rejoindre un village d’où nous aurons une vue qui lui convienne…

Cette fois, elle est satisfaite !

Nous en profitons pour faire une photo de groupe…

 Et une autres avec les chiens seuls

Puis, comme Michèle voulait non seulement voir la mer mais aussi boire un café bien serré, c’est dans une petite guinguette qui ne payait pas de mine que nous avons terminé la promenade, avant de reprendre la route vers Caen.

Le lendemain matin, sans nous presser, nous reprenions le chemin de retour…

Pour le retour, jour de semaine, nous avons pris le pont de Normandie, sans aucune file cette fois…

Après une route sans histoire, nous arrivions à Genval les yeux encore pleins de toutes nos découvertes du week-end.

Fin mai à Calais

Le long week-end de la Pentecôte, du 26 au 28 mai, nous avions programmé notre « descente » annuelle à Calais !

Samedi en début d’après-midi, dès la fin des cours, nous partions donc pour cette virée calaisienne attendue par tous.  Après une route sans histoire, nous arrivions sur place et passions la fin de journée à la plage… pour une première « mise en bouche ».

Dimanche matin, cela devenait plus sérieux avec la visite du sommet du cap Blanc nez tout d’abord, dans l’espoir de voir les côtes anglaises…

La montée vers le point de vue

Rita et Angie avec, en toile de fond, la côte et les falaises.

Les centres d’intérêt des participants sont assez divers !

Lulu et Patch…

Vue imprenable sur le village d’Escale

et sur la côte jusqu’au cap Gris Nez

Après avoir admiré le paysage, nous reprenons les voitures jusqu’au cran d’Escale.  La marée est basse, nous allons pouvoir nous balader sur la plage…

La descente vers le cran

Et l’arrivée sur la plage !

Les premiers chiens sont libérés… Nous optons pour la zone de plage la moins fréquentée…

C’est le bonheur pour les chiens, évidemment !!! Mais nous ne sommes pas en reste et profitons largement du soleil et de la brise de mer.

Les petits poissons et les crabes piégés dans les trous d’eau sont très attractifs !

mais affronter les vagues a aussi ses adeptes !

Et il y a même celle qui ne veut pas trop se salir ni se mouiller les pattes…

Un petit galop plein de légèreté pour Gem…

Et une course poursuite entre Khépri et Bob.

Parfois, les chiens font des rencontres…

Mais même les bonnes choses ont une fin et midi largement dépassé, après un dernier galop, c’est le moment de revenir au parking

Dure, dure, la montée !

Pour le repas de midi, nous n’avons pas hésité un instant, c’est au Tie Break que nous avons, comme d’habitude depuis plusieurs années, repris des forces…

Ensuite, nous avons fait le tour de la très jolie réserve naturelle de Wissant, dénommée…

Composée d’une importante étendue d’eau entourée de bois et de taillis, c’est un merveilleux refuge pour la faune et la flore, une année nous avons même pu y photographier des orchidées !

Pour décourager tout type de véhicules, des chicanes ont été installées… mais avec un porte-bébé, passer devient presque mission impossible !!

Le sentier est bien aménagé, et sous le soleil, c’est un vrai bonheur que de découvrir ce petit coin préservé

Plusieurs caches ont été aménagées afin de pouvoir voir les animaux sans être vu et surtout sans les déranger…

Escaliers au menu, cette fois !

pour découvrir, sur la colline, quelques vaches des Highlands… qui officient comment tondeuses.

Après un dernier regard sur la falaise où nichent des hirondelles de rivage, nous quittons la réserve pour rejoindre notre hôtel.

Le lendemain, nous décidons d’aller au cap gris nez, cette fois !

La marée descend et ici, outre le sable, nous avons aussi de nombreux rochers qui affleurent.

Le ciel est bas, la température fraîche et la brume s’effiloche le long de la falaise.

La mission du jour est de rechercher des galets petits et plats qui serviront à la réalisation d’une mosaïque.

En toile de fond, quelques pêcheurs qui mettent leur flobart à l’eau.

Avec 4 pattes motrices, les chiens glissent évidemment moins que nous sur les algues mouillées !

Entre les rochers, l’eau est parfois profonde… ce qu’Angie apprécie visiblement !

Voilà Bob dans un mauvais pas… Sauter où plonger, là est la question !!!

Mais soudain, alors que nous admirons le ballet des chiens… Bernadette, une des participantes, recule, glisse sur les algues, perd l’équilibre… et se retrouve dans un trou d’eau… Trempée jusqu’aux os, le bras et le dos douloureux, elle préfère aller se changer dans un établissement proche pendant que nous continuons notre balade le long de la mer.

Dans l’eau, les bouchots qui portent les petites moules typiques de la région

Petit à petit, le soleil perce la couverture nuageuse… et nous réchauffe… Vestes et pulls sont tombés !

L’évaporation est intense, provoquant une brume épaisse qui cache la limite entre le ciel et l’eau.

Après ces quelques heures de délassement, il est temps de prendre un dernier repas ensemble, avant de monter dans nos véhicules pour le retour en Belgique… En se disant que ce fut un super week-end et que l’an prochain, nous serons au rendez-vous !!

29 avril – Promenade à Mousty

En cette fin d’avril, c’est sur le plateau dominant Court St Etienne que nous avions rendez-vous.

A 10h, le groupe, très étoffé, se retrouvait devant l’église de Mousty.

Départ à travers le village tout d’abord

Pour arriver, rapidement, dans un sentier encaissé, fort raviné par les pluies des semaines précédentes, mais où les chiens purent galoper avec plaisir

Chacun allait à son rythme, les chiens suivant leur maître ou jouant entre-eux.

Après une dernière montée, nous arrivions sur le plateau, avec comme vue, des champs tout autour de nous

La boue était au rendez-vous, mais ce ne fut pas un problème pour les chiens qui en avaient vus d’autres…

Les australiens étaient en nombre pour cette balade

Après les champs, nous arrivions à un sentier un peu encaissé et dominé par quelques arbustes… Refuge idéal pour les oiseaux

Avant de déboucher à nouveau sur une zone plus ouverte… et où les seuls objets verticaux étaient les pylônes électriques

Peu après, nous faisions halte pour abreuver les chiens parce que même le soleil se montrait discret, l’air était tout de même assez sec

Après ce petit intermède, nous continuâmes notre promenade…mais comme nous étions proches des maison, Chara décida tout à coup d’aller faire un petit tour dans un jardin… où une tente était dressée pour une fête… Aille, aille, pourvu que la nourriture soit bien protégée… Heureusement, elle revint sagement au rappel… Ouf, sa maîtresse n’avait eu qu’un petit moment d’inquiétude !

Bientôt la boue fit place à de belles plaques de béton, nous entrions dans un chemin de remembrement…

Celui-ci nous ramena vers le village… et les premières maisons

Le ciel, qui avait prit une teinte plombée de fort mauvaise augure, décida que nous ne terminerions pas cette promenade au sec…   Les premières gouttes commencèrent à tomber.

Et c’est sous une légère pluie que nous retrouvâmes le carrefour et nos véhicules…

Mais vous vous doutez bien que c’eut été un peu court que de nous quitter aussi vite… Et un dernier groupe se retrouva autour d’une table bien garnie pour terminer dignement cette promenade !