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Parmi les traditions, le week-end en Normandie s’est bien installé et, cette année, nous étions 10 à y participer !

Nous avions décidé de partir à notre aise, le samedi matin, afin de ralier Caen en milieu d’après-midi.

Le trajet ne fut pas exceptionnel, avec son lot de bouchons aux péages, de pluie parfois drue et de file aux toilettes des aires de parking… Incontestablement, nous démarrions un week-end exceptionnel !!

Seul moment « fort », le passage du pont de Tancarville, conseillé vu l’encombrement de celui de Normandie en ce samedi de fête.

Arrivés à l’hôtel, nous nous installâmes et retrouvâmes Sylviane et Jean-Luc, arrivés la veille.

Ensuite, il fallait amener la remorque jusqu’au parking du Décathlon, lieu où aurait lieu notre compétition de flyball, dès le lendemain.  Vous pouvez lire le récit de celle-ci sur le blog du flyball http://flyballbelge.wordpress.com/

Le lundi, de grand matin, nous démarrions de Caen vers Genêts, la plage d’où nous allions démarrer pour traverser la baie vers le Mont Saint Michel.

Nous avions opté pour du covoiturage… Les chiens dans ma voiture, les maîtres dans celle de Jean-Luc…

Première étape, le rassemblement en attendant que notre guide nous rejoigne.

Michèle profite de l’attente pour tester le sac à dos spécial de Sylviane…

Gem apprécie moyennement… Elle préfère le plancher des vaches !

Notre groupe est au complet, la guide nous a rejoint (elle nous avoue tout de go ne pas aimer les chiens !!! Elle est servie, nous en avons plus de vingt…).

Nous prenons le sentier qui mène à la plage et bientôt, devant nous…

C’est le moment d’enlever ses souliers et de démarrer notre trajet aller, il durera 2 heures et demie.

La veste est de rigueur car le vent rafraîchit la température… Heureusement, nous avons un jour de grand soleil !


Nous ne sommes pas seuls à démarrer, aussi, tant que les groupes sont proches, nous tenons nos chiens en laisse… Pas question de gêner l’un ou l’autre.

Bientôt, notre guide donne le signal, les chiens peuvent être libérés…

Un petit galop d’essai, question de se défouler…

Mais c’est un premier plongeon dans un bras de ruisseau qui ravit les chiens… s’ensuivent des jeux qui éclaboussent autant les chiens que les maîtres passant à proximité.

Notre progression vers le Mont se passe au travers de différents sols : du sable plus ou moins humide en fonction du fait qu’il a ou non été mouillé par la marée haute qui a eu lieu cette nuit

De la boue grasse, mélange d’argile, de sable et de coquillages concassés

Dans ce cas, il faut marcher prudemment en effet cela s’enfonce et cela glisse aussi…

Et puis, il y a les bras de la rivière, le Couesnon, qui varient à chaque marée et qu’il faut traverser avec prudence en effet comme un nouveau barrage a été construit il y a peu, un nouveau système de retenue se présente : lorsque la marée monte, l’eau entre dans le ruisseau et y est bloquée par des vannes.

Lorsque la marée est basse, les eaux sont libérées et se dirigent avec force vers la mer… entraînant le sable et les sédiments sur leur passage.

dans le lit des différents bras du Couenon, le courant est plus ou moins fort et l’eau peut atteindre une hauteur si pas énorme, suffisante cependant pour monter jusqu’en haut des cuisses.

Ici, aucun problème, l’eau ne mouille que les mollets et les pattes des chiens…

Cette fois, le sol est marqué d’une multitude de stries laissées par la mer… un sol désagréable aux pieds… Nous passons à hauteur du rocher de Tombelaine, une réserve ornithologique.

Nous profitons du sol sec pour nous rassembler et faire l’indispensable photo de groupe avant de continuer notre chemin.

Mais cette fois, nous passons aux choses sérieuses… Le bras d’eau que nous abordons est nettement plus profond et dangereux que les précédents…

Notre guide prend les devants…

A gauche de la base du Mont, notre guide, en veste orange… Elle teste le sable du fond et la hauteur de l’eau avant de nous autoriser à passer…

Sur le signal de la guide, nous démarrons, en ligne pour que les derniers ne s’enfoncent pas dans les sables mouvants

Les chiens n’ont plus pied, ils nagent près de leur maître, tenus en laisse pour éviter qu’ils ne soient emportés par le courant, très fort à cet endroit, et contre lequel il faut lutter à chaque pas.

Les premiers engagés reprennent pied tandis que derrière eux, les chiens doivent encore nager quelques mètres avant de toucher le fond.  Le passage le plus délicat est à présent derrière nous !

Plus loin, la guide nous explique le principe des sables mouvants, Jacky traduit.

Le mont paraît très éloigné, pourtant, il est à peine à 10 minutes de marche…Nous arrivons au Mont, il est temps de remettre les chiens en laisse…  La halte sera bienvenue pour se désaltérer, manger un petit quelque chose et reposer nos pieds fatigués.

Ensuite, une petite incursion dans les ruelles, les escaliers et les terrasses du Mont…

Vues sur les prés salés

Et sur les gigantesques travaux de construction du pont qui reliera le Mont à la terre, permettant aux rivières de dégager peu à peu la vase qui relie l’île au continent.  Le but, à terme, est de refaire du Mont une véritable île.

Mais l’heure du départ a sonné, nous retrouvons notre guide au point de ralliement et nous reprenons le chemin du retour.

Nous savons que nous allons d’abord devoir passer le plus large et profond bras de rivière, les chiens sont donc remis en laisse

Le début du passage est relativement facile

mais bientôt, l’eau devient profonde

Les chiens ont enregistré la situation à l’aller, ils nagent donc plus facilement et certains précèdent leur maître, comme Laya… quant à Funny, elle surveille tout de haut !

Fidji et Fangio ont encore pied, il n’en est pas de même pour Canelle

Les deux chiennes d’Hervé n’hésitent pas une seconde

Profondeur maximale pour les chiens… l’eau nous monte jusqu’en haut des cuisses

Bali et Funny qui a changé de bras !

Notre guide joue parfaitement son rôle

Bob reprend déjà pied

Siska et Soledad, pas dérangées par l’exercice

Retour sur le sable, avec un arrêt pour laisser souffler tout le monde

A présent, les difficultés importantes sont derrière nous.

Ella se fait peur… au passage d’un tout petit bras d’eau, à peine profond de 20 cm, elle hésite, recule, n’ose pas suivre le groupe, galope d’un côté à l’autre… Finalement, elle sautera dans l’eau pour rejoindre sa maîtresse… Une si grande chienne qui se fait son cinéma… Nous en avons bien rit !

La fin de notre traversée se profile, Soledad a trouvé un bâton… Gem aimerait beaucoup le lui prendre… Les deux chiennes galopent autour de nous, on ne dirait pas qu’elles ont, comme nous, quasi cinq heures de marche !

Sommes-nous dans la baie du Mont Saint Michel ou au Sahara ?

Les chiens remis en laisse

et abreuvés.

Nous voici de retour à notre point de départ

Les chiens reçoivent de nouveau à boire, puis les maîtres se lavent les pieds pour enlever un maximum de la boue collante qui y adhère.

Après cette longue marche, il est indispensable de faire quelques mouvements d’élongation pour remettre nos muscles en place.

Après l’effort, le réconfort, autour d’un petit verre bien mérité !

Côté chien, l’objectif est : oubliez-nous !

Mais Michèle est restée sur sa faim… Elle voudrait voir la mer !!!

Nous décidons donc de faire quelques km de plus pour rejoindre un village d’où nous aurons une vue qui lui convienne…

Cette fois, elle est satisfaite !

Nous en profitons pour faire une photo de groupe…

 Et une autres avec les chiens seuls

Puis, comme Michèle voulait non seulement voir la mer mais aussi boire un café bien serré, c’est dans une petite guinguette qui ne payait pas de mine que nous avons terminé la promenade, avant de reprendre la route vers Caen.

Le lendemain matin, sans nous presser, nous reprenions le chemin de retour…

Pour le retour, jour de semaine, nous avons pris le pont de Normandie, sans aucune file cette fois…

Après une route sans histoire, nous arrivions à Genval les yeux encore pleins de toutes nos découvertes du week-end.