par admin | Sep 4, 2014 | Nos chiens, Promenades
Le 15 étant férié, pourquoi ne pas en profiter pour en faire un moment de promenade ?
Voilà pourquoi, ce vendredi matin, vers 10h, une petite troupe forte de 22 chiens et de pas mal de maîtres se retrouvaient près d’une école de Grez-Doiceau, pour suivre Marc et Véronique à travers champs et bois de ce petit coin du Brabant Wallon.
Du côté météo, nous ne fûmes pas trop mal servis en effet si le soleil tarda à se montrer et que les températures étaient loin de la normale pour une mi-août, la pluie, elle, ne s’invita à aucun moment et nous pûmes donc profiter bien à l’aise de cette promenade.
Nous commençâmes par une mise en bouche en terrain plat, les chiens s’élançant avec plaisir dans les chaumes et faisant connaissance avec l’un ou l’autre « nouveau » dans le groupe.
Bientôt, le sentier commença à grimper… C’est alors que nous constatèrent avec horreur qu’un club de VTT local avait décidé d’organiser une course ce même jour et pire, que nous empruntions les mêmes voies !
Du coup, la balade devint quelque peu éducative car, à chaque cycliste (et il y en eut), il fallait rappeler nos chiens et les faire coucher ou au moins leur demander de rester calmement près de nous.
Heureusement, cela apporta un peu de piment à la situation…
Peu après, une prairie à vaches était franchement trop tentante… plusieurs chiens s’y précipitèrent. Mal leur en prit, une clôture électrique en fit hurler deux de surprise…
et une des chiennes dû même être récupérée manu militari par sa maîtresse, car elle n’osait pas revenir sur ses pas, pensant que c’était le fossé qui lui avait infligé une décharge.
Plus loin, le garde nous invita à surveiller nos chiens tout en admirant notre petit groupe…
Nous continuâmes notre progression dans un chemin creux et très en pente, remarquant les dégâts faits par le ruissellement des eaux consécutif aux semaines de pluie que nous avons connu.
Nous arrivâmes ensuite sur une butte d’où la vue était imprenable sur les champs et les bois jusqu’à perte de vue.
Notre passage dans le village faillit mal tourner en effet une grande table avait été prévue pour les cyclistes et de nombreuses victuailles y trônaient… Or Chara faisait partie de notre groupe et certains savent que, lorsqu’il est question de nourriture, elle est la « Reine Mère ».
Voyant qu’elle se dirigeait, truffe au vent et d’un pas conquérant dans la direction de la nourriture, nous nous dépêchâmes de la rappeler… car son air bon enfant avait déjà provoqué l’intérêt d’une dame qui voulait lui offrir un quignon de pain !!!
Nous quittâmes bientôt les habitations pour replonger dans les bois et les sentiers bien boueux avant de déboucher sur le plateau.
Ici aussi, le froment avait été récolté… Nous dépassâmes quelques serres protégeant tomates et autres légumes avant de redescendre, par un sentier glissant et émaillé de nombreuses grandes flaques.
Nous arrivâmes ensuite dans les bois où une voiture, qui semblait abandonnée, trônait à un croisement.
En fait, il s’agissait de la voiture de Véronique, placée là le matin même, et d’où furent sortis un grand bol, de l’eau fraîche pour nos chiens, des verres et des cartons de jus de fruits pour les participants…. De quoi faire une pause bienvenue !
Ensuite, nous continuâmes notre balade qui nous ramena à notre sentier de départ puis au parking.
Vous pensez bien que, comme d’habitude, un petit groupe se retrouva dans un restaurant des environs tandis que le reste des participants repartait vers d’autres occupations dominicales.
par admin | Août 15, 2014 | Calendrier, Promenades
Cette année, le championnat d’Europe de flyball ayant lieu en Normandie, nous avions prévu d’y rester un rien plus longtemps afin de découvrir la Basse Normandie.
C’est ainsi que le samedi 19, après avoir déjeuné à notre hôtel de Carentan, notre équipe se retrouvait au bord de la page d’Utah Beach, sous un ciel bas où l’on pouvait parfois apercevoir un peu de ciel bleu.
Un petit tour sur l’espace dédié au débarquement et nous arrivions sur une plage quasi déserte, s’étendant à perte de vue.
Cela fit bien évidemment notre bonheur et celui de nos chiens qui s’élancèrent vers l’eau, très éloignée car nous étions à marée basse.
Soudain, dominant le bruit des vagues, nous entendîmes le bruit de chevaux au galop… et pûmes admirer l’entraînement de pur-sang trotteurs attelés à leur sulky qui passèrent à quelques mètres à peine de nous.
Nous arrivâmes ensuite au bord de l’eau et continuâmes jusqu’à un élevage d’huîtres.
Celles-ci étaient bloquées dans des sacs en jute déposés sur des supports métalliques.
Des centaines de moules étaient fixées aux montants verticaux des supports, une aubaine pour les habitants des villas proches dont certains étaient occpés à cueillir leur repas de midi.
Après un bon moment de marche dans l’eau et le sable, nous fîmes demi-tour pour rejoindre nos véhicules.
Le temps de rouler une dizaine de minutes, et nous arrivions dans le petit village de Ravenoville où nous garâmes nos voitures près de la plage avant de nous éloigner vers le centre du village où une sympathique auberge proposait de quoi refaire nos forces.
Notre commande fit la part belle aux moules de la région, d’un prix plus de la moitié moindre qu’en Belgique et surtout bien plus goûteuses !
Marc et Véronique avaient prévu de nous rejoindre et, ils arrivèrent juste à temps pour partager leur repas avec nous.
Rien ne vaut une petite balade digestive… nous descendîmes sur la plage où la marée avait monté depuis le matin. Cette fois, près de l’eau, le sable était quasi totalement recouvert de longues algues ainsi que de milliers de coquillages plus ou moins écrasés un peu irritants pour la plante des pieds mais combien intéressants à regarder et à manipuler.
Heureusement, côté météo, nous n’avions presque pas de pluie… et la température était bien estivale malgré une petite houle venue du large.
Ensuite ce fut le retour vers les voitures puis vers notre base, par des petites routes bordées de haies vives et de prairies où paissaient de belles vaches blanches et brunes.
Le lendemain, dimanche, nous avions prévu de remonter jusqu’à Dieppe où nous avions réservé un hôtel, mais nous allions le faire par le chemin des écoliers.
Tandis que Michelle, Marc et Véronique démarraient directement vers Honfleur, nous descendions jusqu’à Saint Jean de Daye où nous récupérâmes notre remorque de fly. Le temps d’aller saluer les équipes et les organisateurs et nous partions rejoindre le reste du groupe.
Trouver un parking qui puisse accueillir camionnette et remorque ne fut pas une sinécure… nous arrivâmes heureusement juste à temps le long du vieux port, pour constater qu’aller à Honfleur un dimanche de juillet n’est pas vraiment idéal !
Nous décidâmes donc faire un petit tour avant de reprendre nos voitures en direction d’Etretat.
La pluie et le soleil jouaient à cache-cache et il était impossible de déterminer quel serait le temps dans la prochaine demi-heure, qu’à cela ne tienne, nous trouvâmes deux places au tennis club d’Etretat et continuâmes à pied jusqu’au front de mer.
Nous jetâmes notre dévolu sur un petit restaurant où, au moins, nous étions à l’abri de la pluie et du vent pour dîner, même si l’espace était plus que réduit!
Au moment de sortir, nous constatâmes que le soleil avait de nouveau pris le dessus… nous montâmes donc le long de la falaise afin d’admirer d’un peu plus près les deux arches naturelles créées par la mer…
Le retour vers les voitures posa un petit stress car nous avions perdu Sandy… et dans la foule d’un dimanche après-midi de congé, il était utopique d’essayer de la retrouver.
Heureusement, elle avait rejoint la voiture et peu après, nous la retrouvions.
Le temps de rattacher la remorque et nous prenions la route vers Dieppe… mais nos escapades avaient grignoté une bonne partie de le journée… nous téléphonâmes donc à l’hôtel pour annoncer votre retard.
Autour de nous, les champs et les prairies nous faisaient une haie d’honneur parfois remplacés par les maisons d’un petit village.
Ce n’est que vers 20h que nous arrivâmes enfin à bon port et qu’après avoir déposé nos valises, nous nous retrouvâmes dans un restaurant des environs pour un copieux souper, nos chiens ronflant autour de nous après les aventures de la journée.
Le lendemain matin, nous nous séparâmes car nous voulions faire quelques courses dans le centre commercial proche.
Ensuite, nous allâmes à la plage d’un petit village côtier dont on nous avait dit que c’était le seul endroit où la plage était sableuse et non pas totalement recouverte de galets.
Nous y retrouvâmes Marc et Véronique et, après avoir profité une dernière fois des délices de la mer, nous reprîmes nos véhicules, direction la Belgique.
Lors de nos arrêts et sur la route, nous eûmes le plaisir de rencontrer ou de nous faire dépasser par les véhicules de certains autres clubs belges… Pour tous, ce 21 juillet était dédié au retour, cool, jusqu’à la maison…
par admin | Août 10, 2014 | Nos chiens, Promenades, Uncategorized
Tant qu’à se déplacer jusqu’à Calais, autant le faire pour un long week-end… Forte de cette idée, j’avais donc décidé de prévoir notre sortie calaisienne annuelle au moment de la Pentecôte, entre le 7 et le 9 juin.
Au fil des semaines précédentes, la liste des participants s’était étoffée… et nous étions donc entre 14 et 18, selon les jours, à être intéressés par cette expédition canine.
Alors que certains étaient là depuis le vendredi, de notre côté, nous avions cours le samedi matin… ce n’est donc que vers 15h que nous démarrâmes, Muriel, Nadine et moi, accompagnées de nos 4 chiens.
Après un trajet sans histoire nous arrivions à notre hôtel habituel pour nous installer dans nos chambres.
Nous étions loin d’être les premiers… Léger bémol, qui ne fut pas bien problématique cependant, une des chiennes du groupe était en chaleurs… et Fidji, en bon mâle reproducteur, s’intéressa rapidement à la demoiselle qui lui faisait les yeux doux.
Nous mîmes bien sûr rapidement le holà à ce début d’amourette et Roméo ne put rejoindre sa Juliette.
Lorsque tout le groupe se retrouva au complet, nous prîmes le chemin de la ville, question d’aller faire un petit tour sur la jetée.
Nous avions de la chance, pour le WE, plusieurs voiliers anciens étaient présents et naviguaient devant la ville, pour le plus grand plaisir des touristes et des photographes.
Le vent, violent et froid, nous chassa rapidement vers la digue que nous quittâmes pour nous rendre dans une crêperie du centre ville, crêperie où nous avons d’ailleurs nos habitudes.
La nuit était presque totale lorsque nous retrouvâmes nos chambres…
En arrivant, le samedi, nous avions remarqué qu’une brocante était prévue dans le village de Coquelles… Aussi, le dimanche, dès potron-minet, plusieurs d’entre nous se levèrent pour aller y faire un petit tour avant le déjeuner.
Nous nous retrouvâmes ensuite à l’hôtel pour le repas matinal et discutâmes des acquisitions de Marc…ainsi que du déroulement de la journée.
En fonction des marées, j’avais prévu de faire le trajet depuis le village de Wissant jusqu’au cran d’escale, par la plage, de dîner dans un restaurant au cran puis de revenir à notre point de départ l’après-midi, en suivant la falaise cette fois.
Vers 9 heures, la « famille Drago » et « Missy » qui avaient décidé de nous accompagner l’une pour le dimanche, l’autre jusqu’au lundi, nous avaient rejoint et c’est donc en convoi que nous prîmes la route de la côte avec, comme premier arrêt, le cap Blanc Nez.
Fait plus que rare, la visibilité était tellement bonne qu’il était possible de voir la côte et les falaises anglaises comme si elles n’étaient qu’à un jet de pierre.
Vues depuis le sommet du cap, c’était impressionnant.
Après la descente par Escale, nous arrivâmes à Wissant,
le temps de garer nos véhicules et nous prenions le chemin de la plage, déjà fort fréquenté.
Heureusement, en nous éloignant de la zone habitée, le sable fut tout à nous, la marée descendait et nous pûmes suivre le bord de mer, les pieds dans l’eau, tandis que nos chiens galopaient autour de nous.
Entre la chasse aux mouettes https://www.youtube.com/watch?v=nLAf50Wg4ks , les courses poursuites, https://www.youtube.com/watch?v=vzSNPATGvnA quelques tentatives de « jouer les durs » entre nos jeunes mâles… https://www.youtube.com/watch?v=4Th2VolxC3c une rencontre imprévue
nous, nous profitions du soleil et de la fraicheur de l’eau caressant nos chevilles.
https://www.youtube.com/watch?v=Vy5AIsXj3iE
Une bonne heure plus tard, nous approchions du Cran
et les estivants se firent de plus en plus nombreux, il était temps de remettre nos chiens en laisse.
Les premiers rochers nous permirent de nous asseoir afin de remettre chaussures ou sandales
puis nous remontâmes jusqu’en haut de la falaise.
De là, le trajet ne dura que quelques minutes jusqu’au restaurant où j’avais réservé une grande table.
Le plateau de fruits de mer, spécialité de la maison, en attira plus d’un…
et bientôt, tout le monde se retrouva à prendre un dîner bien mérité tandis que nos chiens piquaient un roupillon à nos pieds.
Le dessert dégusté bien à l’aise, nous nous préparâmes à revenir sur nos pas, mais en suivant le chemin du sommet de la falaise cette fois.
Entretemps, la dernière famille prévue (Bernadette and Co) nous avait rejoint et, tandis que certaines repartaient vers Wissant en voiture, le reste du groupe s’engagea sur le sentier à l’herbe rase qui dominait la plage.
Plus loin, nous redescendîmes et continuâmes sur le sable jusqu’à Wissant où tout le groupe se retrouva.
Nous avions prévu « quartier libre » jusqu’à 19h, et chacun s’en revint vers Coquelles, qui par la route de la côté, qui par l’autoroute pour, ensuite, prendre un douche ou un peu de repos. Nos visiteurs d’un jour nous quittèrent non sans regretter de ne pouvoir passer plus de temps avec nous… Mais, examens obligeaient !
Vers 19h, nous retournions à notre crêperie favorite afin d’y essayer d’autres plats et surtout, une crêpe aux fraises comme dessert.
Après une nuit sans histoire, notre dernier jour sur place commença par un petit déjeuner pris en commun.
Ensuite, une partie du groupe repartit directement vers les grandes surfaces locales (il faut dire qu’il y a moyen d’y faire des affaires fort intéressantes), tandis que nous démarrions en direction de la plage... Non sans faire un « faux départ », en effet la voiture de Françoise posa un léger problème qui fut heureusement vite réglé par les hommes du groupe.
Une brume épaisse masquait fortement la visibilité, mais nous pûmes tout de même distinguer les anciens voiliers manœuvrant au large…
Quant aux chiens, ils eurent à nouveau l’occasion de gambader et de plonger dans les vagues durant un bon moment
pendant que certains maîtres se posaient sur le sable et que d’autres marchaient le long de la grève.
Vers midi, nous repartîmes à la recherche d’un endroit où nous sustenter avant le retour vers nos pénates, mettant ainsi un terme à notre virée calaisienne annuelle.
par admin | Juin 6, 2014 | Education, Les membres du club, Nos chiens, Promenades
Sachant que nous sommes friands de nouveautés, Rita nous a proposé, pour ce mois de mai, une balade pas bien loin de chez elle, à Aische-en-Refail… ça sonne très « Ardenne profonde » et pourtant, ce village n’est pas bien loin de chez nous, dans le tout début du namurois !
Comme c’était jour d’élections, nous avons décidé de laisser suffisamment de temps à chacun pour effectuer son devoir électoral et de démarrer l’après-midi pour terminer sur une note sucrée…
A 14h, nous arrivions donc sur la place du village, occupée, comme il se doit par le café et l’église…
Le temps de saluer les anciens, les nouveaux… de constater qu’une nouvelle petite chienne était en chaleurs :
– « elle a perdu du sang, mais maintenant c’est terminé »
– « ah bon, et c’était quand, le premier jour de ses chaleurs ? »
– « oh, je dirais… il y a 10, 12 jours »
– « bon, donc, elle est prête à être saillie, votre fifille !
– « ah, flûte, je pensais que c’était fini… »
– « eh non, ce n’est que le début des festivités… et en plus, dans le groupe, nous avons un mâle qui a déjà fait des saillies… Vous devrez surveiller votre chienne et pas question de la lâcher »…
Et nous voilà partis dans une rue pavée qui nous conduit jusqu’aux champs…
Liota et Guillou, sérieusement retardées par une panne de voiture, auront au moins ¾ d’heure de retard, nous leur proposons donc de prendre la balade à l’envers… nous nous retrouverons immanquablement.
Et nous voilà partis, entre betteraves et pommes de terre, tandis que nos chiens, débarrassés de leur laisse, s’en donnent à cœur joie…
L’ardeur du soleil est traitreusement adoucie par le vent et certains n’en verront le résultat sur leurs bras et leur visage que le soir.
L’espace où nous nous promenons est très ouvert et il est donc facile de repérer les rares véhicules qui s’aventurent sur le chemin et nous pouvons donc rappeler nos chiens en toute sécurité.
A un croisement, nous leur offrons de l’eau et aucun ne refuse cette petite pause fraîcheur.
Nous continuons notre progression et notre guide nous fait bientôt remarquer deux silhouettes, à peine plus grandes qu’une épingle… ce sont nos deux retardataires !
Un peu plus loin, une voiture s’arrête… à bord, deux jeunes femmes curieuses de savoir qui nous sommes… Je leur explique que nous faisons partie d’un club… surprise, l’une des deux habite le village à côté du nôtre… le temps de lui donner une carte de visite et elles repartent dans un nuage de poussière argileuse…
Un moment après, nous retrouvons Liota et Guilou, tant les chiens que les maîtres sont enchantés de se retrouver et de poursuivre la balade de concert.
Nous arrivons ensuite à un croisement… Rita nous propose deux options, une plus courte et une autre, longue d’une demi-heure supplémentaire.
Selon le choix des participants et leur horaire personnel, le groupe se divise en deux.
Celui dans lequel je suis a opté pour le parcours le plus rapide… nous débouchons sur la place au moment où 16h sonne à l’horloge de l’église… quel timing !
Là, Annick et Jean-Philippe, son mari, nous attendent pour la 3e mi-temps.Tandis que les plus pressés reprennent le chemin du retour, nous nous installons à l’ombre pour attendre le second groupe.
Lorsque tout notre petit monde est à nouveau réuni, nous prenons les voitures pour nous rendre sur la place du village d’Eghezee où un restaurant nous accueille… pour déguster qui une boisson, qui une glace amplement méritée…
par admin | Mai 25, 2014 | Promenades
Les travaux de remise à neuf du site de la bataille de Waterloo ont du bon, grâce à eux, nous avons découvert un nouveau lieu de rendez-vous pour la balade qui nous mène à travers une petite partie du champ de bataille.
Ombragé, hors du trafic, suffisamment grand, gratuit… bref, que des qualités.
A 10h, ce dimanche 27 avril, notre groupe était on ne peut plus prêt à démarrer, sous un ciel ensoleillé chargé de nuages d’altitude.
Comme à chaque promenade, le lâcher des chiens fut suivi de quelques mises au point plus ou moins bruyantes entre certains tandis que les autres profitaient de leur liberté pour s’entraîner mutuellement dans des courses au grand galop.
Le temps sec se remarquait immédiatement à la poussière du chemin, idéal évidemment pour notre progression qui se fit donc sans peine, entre la verdure des champs.
Après ce passage, nous arrivâmes à la N5 et les chiens furent prestement remis en laisse
pour rejoindre, après une cinquantaine de mètres, un chemin encaissé entre deux talus.
Déjà un peu plus calmes, les chiens restaient plus autour de nous… même si l’un ou l’autre morceau d’herbe se montrait attractif pour certains de nos toutous.
A présent, notre chemin se trouvait à hauteur des champs et la vue sur le lion ainsi que sur la plaine environnante était imprenable.
Le temps de laisser passer un cycliste et nos chiens reprirent leurs petites affaires.
Ensuite, nous arrivâmes à une route, pas mal fréquentée en ce dimanche matin… mais nos toutous étaient habitués à un rappel immédiat, nous pûmes donc les laisser flâner encore un peu avant de rejoindre un autre sentier, parallèle au ring 0.
La pente et l’épaisseur des taillis formant une frontière suffisante, les chiens furent laissés libres.
Après un passage dans le sous-bois, nous débouchâmes le long d’un champ en bordure duquel un magnifique tas de fumier avait laissé couler un liquide noirâtre et particulièrement malodorant, du moins pour nos narines délicates car les chiens trouvèrent la chose tout à fait à leur goût.
Avant d’avoir pu dire « ouf » Soledad (Border Collie) et Manju (Berger Blanc) se retrouvaient à patauger dans un liquide épais et gluant…
Et, bien sûr, cela à moins de 30 mètres des voitures !!!
Nous terminâmes la promenade en admirant la magnifique coloration des culottes de Manju dont la maîtresse, habituée aux frasques de son chien, ne s’inquiéta pas outre mesure.
Vous comprendrez qu’après cette mésaventure finale, Manju resta dans la voiture pour le repas que nous prîmes en commun après la balade !
par admin | Mai 23, 2014 | Education
Une muselière, pourquoi, comment ?
Instrument de torture, mal nécessaire ou outil éducatif, la muselière soulève les passions…
Beaucoup de choses sont dites à son sujet et elle met mal à l’aise nombre de maîtres.
Faisons le point sur la question…
Ce qu’elle est, ce qu’elle n’est pas.
Une muselière est un ustensile, généralement en plastique, en nylon ou en cuir, destinée essentiellement à empêcher un chien de mordre, ou, par extension, à mal utiliser ses dents.
Elle est utile, voire indispensable dans certaines circonstances mais il est de cas où son abus touche à la maltraitance envers l’animal, comme nous le verrons plus loin.
Elle doit toujours être utilisée pour résoudre un problème spécifique, jamais en désespoir de cause.
Il y a muselière et muselière
Penchons nous quelques instants sur cet outil et voyons les différents modèles existants.
Il y a d’abord la muselière en nylon souple qui enserre le museau et ferme la gueule du chien. Il s’agit d’un instrument de contention, souvent utilisé par les vétérinaires, pour empêcher, durant quelques minutes, que le chien ne morde. Le temps de faire une piqûre à un toutou récalcitrant ou de mettre hors d’état de blesser l’animal qui vient d’être victime d’un accident douloureux.
Ce type de muselière présente aussi un avantage qui l’a fait apprécier du grand public : elle empêche le chien d’aboyer trop bruyamment, la dérive consiste donc à museler le chien pendant l’absence des maîtres ou lorsqu’il est laissé seul… et ce parfois durant 8 à 10 heures… nous parlions de maltraitance…
D’un prix très bas, c’est hélas trop souvent le matériel choisi par le maître mal conseillé.
Autre muselière, celle en cuir, dite de travail. Cette fois, nous avons affaire à un outil très sophistiqué, parfois même fait sur mesure par un artisan, et qui est essentiellement destiné aux chiens de travail ou de police. Des lanières adaptables permettent de bien la fixer à la tête du chien. Avec cet outil, le chien est capable d’aboyer, de boire voire même de manger.
Une « sucette », c’est-à-dire un morceau de cuir dans lequel le chien mord lors d’une attaque, est aussi fixée à l’avant afin de l’encourager à bien effectuer ce travail. Le plus grave défaut de ce type de muselière est son poids qui se supporte aisément lorsqu’on la met à un berger ou à un bouvier mais qui devient un gros problème pour les chiens de gabarit plus léger… quant aux petits chiens, pas de problème, on n’en fait pas pour eux !
Cette muselière doit absolument être entretenue pour que le matériau, même s’il est huilé, ne se dessèche pas, risquant de se craqueler. Un traitement à l’aide d’un produit ad-hoc devra être prévu chaque année voir même plus souvent si le chien la mouille régulièrement.
Ce type de muselière est d’un prix assez élevé, puisque fait à la demande, mais des copies moins sophistiquées se trouvent à un prix abordable dans les animaleries.
Certaines muselières ressemblent un peu à un petit panier plastique ou métallique auquel s’attachent des sangles de fixation, ce type d’ustensile est respectueux du chien puisqu’ici aussi, le museau est moins enserré par les matériaux utilisés, son seul inconvénient est, dans certains cas, sa légèreté en effet un grand chien déterminé peut facilement l’enlever d’un coup de patte ou la déchirer et la rendre totalement inefficace. Par contre, pour les petits chiens qui utilisent mal leurs dents, elle sera d’un grand secours.
D’un prix tout à fait abordable, elle se trouve en animalerie.
Citons aussi la muselière de course, mise aux lévriers lorsqu’ils se mesurent en cynodrome. Ici, nous avons affaire à un outil léger, en plastique ou métal, destiné à éviter les morsures entre chiens durant une course. Cet outil n’est adapté qu’à cet effet et ne doit pas être utilisé dans un autre cadre car il n’est pas prévu pour un autre usage.
Dernière possibilité, la muselière éducative, en PVC, il s’agit d’un outil léger, efficace, solide, d’un entretien très facile et qui se fait sur mesure, il peut donc se trouver aussi bien pour Yorkshire que pour Dogue Allemand.
Muni d’une telle muselière, le chien peut aboyer, manger, boire, vomir, haleter… mais ne mordra personne !
Réalisée sur mesure, son prix est proche de celui d’une bonne muselière en cuir, mais son avantage est de pouvoir être rincée ou désinfectée en un clin d’oeil, de n’occasionner aucune gêne du fait de son poids. Nous verrons plus loin en quoi ce dernier outil est éducatif.
S’il est possible de trouver cette muselière dans certaines animaleries très bien fournies, elle peut aussi se commander dans quelques centres canins ou sur internet.
Pourquoi utiliser une muselière ?
Une muselière s’indique dans tous les cas où le chien utilise mal ses dents, soit parce qu’il mord chiens ou gens, qu’il « mordille » comme le disent les maîtres d’un chiot à la dent trop facile, soit parce qu’il s’en prend aux meubles, au matériel, à l’intérieur des maîtres.
L’emploi de la muselière dans les lieux publics permet de prévenir un accident par morsure ou une bagarre canine, dans la maison, il évite au maître de se fâcher sur son chien, protège le milieu de vie des maîtres et remet le calme dans une maison où tout le monde s’énervait du fait des déprédations canines.
En extérieur, la muselière empêche le chien de ramasser et d’avaler n’importe quelle saleté qui traine et qui pourrait le rendre malade.
L’usage de la muselière est une obligation morale dans le cas du chien qui risque de mordre chien ou personne, en effet même si vous avez souscrit une excellente assurance, il n’en reste pas moins que chaque propriétaire a le devoir de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter un accident. Et si vous êtes pris en défaut, le tribunal n’hésitera pas à vous en incomber la faute… par défaut de précaution.
En outre, le chien mordeur fait vite la une d’une certaine presse et, provoque, à terme, des lois anti-chiens ou des restrictions d’accès dans de plus en plus de lieux publics.
Enfin, et ceci me semble l’essentiel, un enfant ou un adulte mordu par un chien en gardera toute sa vie le souvenir, que ce soit dans sa chair ou dans son esprit, et ceci est moralement inacceptable.
Une muselière ? Quelle honte !
« Mettre une muselière à mon chien ? Jamais, je ne vendrais plus aucun chiot !! », Voici ce que m’a un jour déclaré une éleveuse dont le mâle venait de tenter de tuer un autre chien !
Ne pas prendre de précautions alors que l’on sait pertinemment le risque couru est une attitude que l’on ne trouve pas que chez des éleveurs… Combien de maîtres, sachant qu’ils tiennent en laisse un chien qu’ils contrôlent mal, ne se promènent-ils pas dans la foule en pensant « ça n’arrive qu’aux autres » et si, par malheur, l’accident arrive, la bouche en coeur, ils vous avouent « c’est la première fois qu’il fait çà ! »… Evidemment, si c’était la dixième fois, on en aurait entendu parler !
Le fond du problème est finalement très humain : comment accepter le regard de l’autre, ce regard qui juge – très souvent mal à propos d’ailleurs – et qui vous classe, vous et votre compagnon, dans la catégorie des mauvais, alors que vous n’êtes en somme qu’un bon citoyen conscient du danger et qui prend ses responsabilités ? Mais allez raconter çà à la mère de famille qui change de trottoir avec ses enfants, ou à ce passant qui soupire, assez haut pour que vous l’entendiez; « pauvre bête, quel harnachement »…
Chien muselé, chien méchant ?
Il est trop simple, rapide et réducteur de faire l’amalgame entre le port de la muselière et la dangerosité du chien !
Le maître qui utilise cet outil de son plein gré affiche au contraire un choix préventif et sécuritaire, prend ses responsabilités en adulte, ose accepter d’être méjugé et mérite notre respect…
Des risques pour la santé du chien…
La muselière de contention en nylon léger doit être utilisé pour une durée très courte et sous le contrôle effectif de celui qui l’a placé, en effet un chien équipé de cette façon peut parfois boire du bout des lèvres, mais est incapable de se nourrir et pire, s’il doit vomir, il en est totalement empêché, avec le risque, bien réel, d’étouffement qui en découle.
En outre, n’oublions pas que le chien transpire par ventilation pulmonaire, s’il fait chaud, pour éviter de voir monter sa température corporelle, l’animal doit pouvoir haleter gueule ouverte, muni d’une muselière de contention, il ne le peut pas, d’où risque accentué de coup de chaleur.
Et comme certaines races visées par le port obligatoire de la muselière ont le museau court, il s’agit d’être encore plus attentif à leur bien être et à leur santé durant la période estivale.
Ajoutons qu’une telle muselière, laissée durant des heures au chien, retient la bave qui coule naturellement de la commissure des lèvres, ces dernières macèrent donc longtemps dans un liquide bourré de microbes et à température idéale. Appliqué durant quelques jours, ce traitement fait vite apparaître des champignons à la commissure des lèvres ou une irritation tout le long du museau, avec les soins vétérinaires qui en découlent, bien évidemment !
Un merveilleux outil éducatif
La muselière, et j’entends bien entendu par là celle qui permet au chien de vivre sans restriction respiratoire ou autre, est aussi un excellent outil éducatif.
– le chien qui attaque un congénère.
Lorsqu’il s’en prend à un autre chien, l’animal muselé ne pense pas à cet outil qui lui coiffe le museau, il n’a qu’une idée en tête : mordre l’autre pour le mettre en fuite. Et en effet, si vous êtes tout près, vous entendrez distinctement le bruit de mâchoires. Mais il n’y aura pas d’effet et le premier surpris en sera le mordeur : « comment, je suis sûr de l’avoir mordu, et pourtant il ne fuit pas, il ne crie pas…que se passe-t-il ? Ai-je encore bien toutes mes dents ? Donc, quand je mord, je ne suis ni effrayant ni dangereux… » Et petit à petit, le chien apprend ainsi qu’il n’est pas le grand méchant loup pour lequel il se prenait.
Et comme le maître aura suivi un cours destiné à l’aider à contrôler son compagnon, il agira dans le même sens.
De la sorte, en unissant éducation et outil, il est possible d’apprendre au chien à écouter son maître plutôt que son envie d’en découdre.
– le chien qui détruit
Toutou s’ennuie et laisse traîner ses dents… contre le pied de la table en merisier style Louis Philippe, comme il en a pris l’habitude, il commence à laisser ressortir son ego de castor, mais, bizarre, pas de copeaux de bois… bon, ben, puisqu’il n’y a rien à faire, allons faire un petit somme dans mon panier…
Combien de temps ?
La première chose que demande le maître qui décide d’utiliser une muselière est « combien de temps mon chien devra t’il porter cet outil ? » Là, je donnerai une réponse de normand : cela dépend, du chien d’abord, des circonstances ensuite. Un chien qui mord depuis 6 mois n’oubliera pas de sitôt d’utiliser ses dents… c’est d’ailleurs pourquoi il ne faut jamais laisser traîner les choses, car la situation se complique et s’envenime chaque jour un peu plus.
Jamais seule
Quelque soit le problème qui impose de mettre une muselière au chien, il faut que le maître soit bien conscient d’une chose : ce n’est pas en utilisant cet outil seul et sans autre action qu’il va solutionner le problème en question, il ne fera que le déplacer.
Il importe donc de toujours faire correspondre l’utilisation de l’outil et une action éducative avec l’aide et sous le contrôle d’un moniteur expérimenté.
Dans ce cas, et lui seul, la situation évoluera vers un mieux général.
En guise de conclusion
Contrairement à ce qu’affirment certaines personnes mal informées et peu au fait de la psychologie canine, la muselière, bien choisie et judicieusement utilisée, ne rend absolument pas le chien méchant, au contraire elle lui apprend à se contrôler… le tout est, comme en toutes choses, de bien l’utiliser.
La muselière et la loi
En Belgique, le port de la muselière n’est pas imposé au niveau national, cependant, certaines communes l’imposent pour différentes races canines.
Il est donc indispensable de vous informer de la réglementation de l’endroit où vous résidez.
A l’étranger, des lois existent à ce niveau, prenez donc vos précautions avant de partir pour que vous ne soyez pas pris en défaut soit lors de votre voyage, soit sur le lieu de vos vacances.
par admin | Avr 24, 2014 | Agility, Moutons, Terrain du club
Quand les chiens sont partis, les moutons dansent…
Eh oui, nous pouvons revoir le proverbe car, au mois d’août dernier, après une étude approfondie de la situation des terrains et sur les conseils de Cédric, notre jardinier, nous avons décidé de faire l’acquisition d’un « matériel » d’entretien des terrains plus écologique que la tondeuse traditionnelle.
Ils sont trois, et je voudrais vous les présenter.
Il s’agit de 3 jeunes béliers de la race de Soay.
Quelques jour après leur arrivée… arbres et buissons sont très envahissants
Leur nom vient de l’île dont ils sont originaires et qui se situe à l’extrême nord ouest de l’Ecosse.
Cette île, minuscule (1 km²) est inhabitée et la vie y est extrêmement rude : températures très basses en hiver, vents violents que rien n’arrête, falaises tombant à pic dans la mer…
Les ancêtres de ces moutons furent introduits sur l’île il y a environ 3000 ans, par des populations celtes, peut-être pour en faire un réservoir à viande fraîche… mais ce n’est pas prouvé.
Ces moutons se sont développés dans un environnement réduit et sont restés très proches de leurs ancêtres les mouflons. Du fait de cette situation, leur taille s’est réduite et ils sont devenus plus robustes que leurs congénères d’autres races, plus « travaillées » par l’homme.
Le mouton de Soay est très rustique, il ne demande que très peu de soins, ne doit pas être tondu et résiste bien aux maladies comme le piétin, de ce fait, il est devenu la vedette de l’éco pâturage : nombreuses sont les réserves naturelles où des individus sont installés et certaines villes en utilisent pour l’entretien d’endroits difficiles d’accès par des engins motorisés.
Autre avantage, il répartit sa ration alimentaire pour moitié en herbe et pour moitié en feuilles, branches, hautes herbes, buissons… Donc outre le fait d’être une bonne tondeuse, c’est aussi un débroussailleur de premier ordre.
Contrairement à la majorité des autres races ovines, le mouton de Soay est de couleur brune et les deux sexes portent des cornes en spirales.
Au vu de ses nombreux avantages, nous avons donc décidé d’en acquérir trois, ce qui est le nombre suffisant pour l’entretien de l’ensemble des terrains.
Sur les conseils d’un spécialiste belge de la race (www.soay.be) nous avons opté pour des béliers car, éthologiquement, les mâles vivent en groupe et séparé des femelles sauf au moment du rut. Comme nous ne voulons pas faire d’élevage, le choix était vite fait.
En outre, les mâles sont moins farouches que les femelles.
Pour assurer un bon démarrage, nous avons aussi pris des agneaux habitués à voir, à distance, des chiens !
Nos trois nouveaux pensionnaires sont arrivés le 14 août 2013 et, en quelques jours, on pouvait voir leur impact sur les ronces et sur l’herbe… C’est dire s’ils étaient efficaces.
Les ronces n’ont pas résisté longtemps à nos éco-tondeurs
Pour assurer leur sécurité et les rassurer, les moutons sont bloqués dans un petit parc lors des cours d’éducation et les chiens ne sont pas autorisés à les approcher, nous ne feront donc pas de travail sur troupeau avec eux.
Quasi inapprochables à moins de 2 mètres, vous aurez l’occasion des les voir de loin ou, d’assister à leur libération après les cours.
Et les crottes ? Elles ne sont pas bien grandes, se dispersent et se dégradent rapidement, de plus, nombre de chiens en font leur délice… Sans risque, sinon celui d’avoir une haleine un peu chargée…
Henri et Jean-Michel se sont chargés de leur faire un bel abri avec place pour la réserve de foin.
Cet hiver ayant été particulièrement doux, nos pensionnaires n’ont guère eu de problème avec le froid.
Au fil des mois, nos trois compères se sont habités au matériel qui occupe les terrains et se le sont appropriés.
Non seulement ils sautent sans effort par-dessus les haies et le saut en longueur, mais, après avoir squatté la table
voici qu’ils ont un nouveau passe-temps : se loger, à trois, dans les tunnels d’agility !
Et, attention, pas n’importe comment : chacun a son niveau de préséance pour s’y installer…
Le « A » a aussi été adopté…chacun y monte à son tour pour prendre l’élan suffisant pour heurter avec force le front de l’un ou l’autre de ceux restés plus bas…
Seules la passerelle et la bascule sont exclues de ce terrain de jeux… mais pour combien de temps ?
Les haies de fly ont un autre rôle : elles constituent des micro climats où les plantes poussent à l’abri du vent. Nos gourmets les bousculent donc d’un bon coup de corne pour pouvoir atteindre les délicieuses pousses qui s’y développent…
Avec le printemps, nos trois compères perdent naturellement leur laine… Tous les oisillons des environ ont un nid en pure laine vierge !
Bref, nos tondeuses sont non seulement très efficaces mais aussi d’une intelligence incroyable.
par admin | Mar 29, 2014 | Agility
Tous les samedis matin, le cours d’agility rassemble aussi bien les débutants que les chiens confirmés et ceux qui courent en compétition.
Ce samedi 29 mars, le temps était particulièrement beau, du coup, on se pressait sur le terrain !
Voici quelques images d’ambiance « début de cours » qui vous en diront plus…
Cléo se prépare…
Première leçon pour Iasko
Nax, déjà un « ancien »
Lola et Khépri ont terminé le cours d’obéissance
Sassie surveille l’installation du terrain
Découverte du parcours : les chiens attendent sagement leur maître
Sherwood au repos
Danny donne ses conseils
Pendant que, sous le tilleul, Cathy prend le soleil entourée de ses chiens
La position favorite de Laya : couchée sur le flanc !
Pendant ce temps, Tara et son maître attendent patiemment le début du cours de flyball
La meute des 5 australiens de Geneviève ne passe pas inaperçue !
Tout ce petit monde se côtoie sans difficultés
Et, en attendant son tour, pourquoi ne pas tailler une bavette ?
par admin | Mar 20, 2014 | Education
A moins de vivre dans une grande propriété et de ne jamais en sortir, marcher en laisse avec son maître est l’exercice que votre compagnon devra effectuer le plus fréquemment dans sa vie.
A propos de cet exercice qui semble si simple et si naturel à réaliser, voici quelques affirmations.
A vous de déterminer si elles sont vraies ou fausses puis, voyez les réponses et leur explication…
Le collier mis en étrangleur empêche le chien de tirer en laisse faux
le chien qui tire est décidé à avancer coûte que coûte dans la direction où il veut aller, qu’il soit ralenti par l’étranglement du collier lui importe peu, il est tout à fait capable de résister à l’étranglement durant des heures s’il le faut.
Malgré le fait qu’il manque d’oxygène au niveau de la tête, ce qui se voit au fait qu’il a les yeux qui s’injectent de sang, que sa langue devient bleu-mauve et qu’il respire en râlant, il continuera à tirer. Ici, le collier étrangleur nuit gravement à son bien-être sans rien lui enseigner.
Si ça marchant, nous ne rencontrerions plus de chien arc bouté au bout de sa laisse et tractant un maître qui s’évertue à garder un tant soit peu d’équilibre en marchant !
Pour qu’il ne tire pas en laisse, le chien doit considérer son maître comme son principal centre d’intérêt vrai
L’astuce est ici, si le maître est capable, par ses actions, de se montrer digne d’intérêt, alors son chien va respecter le territoire que ce dernier lui impose. Pour être certain de bien faire, le chien va régulièrement garder un oeil sur son maître et calquera son pas sur le sien.
Pour éviter que le chien ne tire, il vaut mieux lui mettre une laisse à enrouleur faux
Pour qu’une laisse à enrouleur se dévide, le chien doit tirer dessus, c’est donc tout le contraire qui se passe, il apprend que plus il tire, plus il augmente son espace.
Ajoutons que ce type de laisse n’est pas pratique à tenir en main et que, s’il faut soudain faire revenir le chien vers le maître, le système de rebobinage prend toujours un certain retard…
Mettre un harnais au chien à la place d’un collier est efficace pour l’empêcher de tirer faux
Bien souvent, dans les magasins et les animaleries, le vendeur auquel s’adresse un maître dont le chien tire, propose un harnais pour que le chien ne s’étrangle pas.
Si l’idée, éviter que le chien ne s’étrangle, est correcte à la base, le principe est loin d’être efficace.
Un collier agit directement au niveau du cou, par contre le harnais repose sur les épaules du chien, ce qui l’aide à tirer plus efficacement. En outre, et là les vendeurs ignorent ce fait qui est pourtant avéré, mettre un harnais au chien l’aide à prendre mieux appui sur ses antérieurs, mais pour être efficace, le chien a tendance à progresser en écartant les coudes vers l’extérieur de la cage thoracique. Au bout d’un certain temps, le coude va se décoller et le membre va se tourner légèrement vers l’intérieur, ceci étant un défaut d’aplomb grave chez un chien d’exposition mais aussi un problème qui, à terme, gênera le chien dans son déplacement et provoquera des douleurs à la marche.
Si le chien s’arrête de marcher, le maître doit l’attendre faux
Au contraire, lorsque le maître a décidé d’un trajet et d’une vitesse de déplacement, il s’y tient et ne les modifie que par sa propre volonté.
Si le chien décide de s’arrêter (sauf évidemment dans le cas où il doit faire ses besoins, et encore, attention aux fréquents arrêts de marquage des mâles – et parfois des femelles – qui se produisent toutes les 10 secondes si on le ou la laisse faire !!), le maître doit continuer sa marche, n’oublions pas que celui qui gère un territoire est le maître, si donc le chien décide de la vitesse, c’est lui le chef !
Un chien qui marche sans tirer sur sa laisse est capable de se déplacer sans laisse faux
Prenons un exemple : ce n’est pas parce que vous êtes capable de conduire votre voiture que vous pourrez, sans apprentissage, conduire un 35 tonnes avec remorque…
Il en va de même pour le chien, marcher en laisse ou sans laisse sont deux actes totalement différents, qui demandent chacun un apprentissage distinct et spécifique.
Vouloir faire l’un parce que l’autre fonctionne bien peut parfois se passer correctement, mais gare au dérapage…
Pour le chien, tirer sur sa laisse, c’est se mettre en compétition par rapport au maître vrai
Lorsque le chien tire sur sa laisse, c’est qu’il désire profondément suivre son envie du moment (aller renifler un endroit hors de portée, se diriger vers un congénère pour le saluer, jouer ou se battre avec lui…). Il est alors son propre chef et impose ses envies à son maître. Que ce dernier obéisse au chien et c’est parti, ce dernier recommencera de plus en plus fréquemment et surtout avec une insistance accrue.
En outre, lorsqu’il tire sur la laisse, il s’agit forcément d’une opposition puisque souvent, le maître en fait autant de son côté… et c’est celui qui a le plus de force qui gagne…
Pour apprendre au chien à ne pas tirer, il vaut mieux utiliser une laisse courte faux
Très souvent, les maîtres ont l’impression d’être plus efficaces en tenant la laisse de leur chien très courte, mais l’effet est inverse : tout d’abord, le chien apprend que, lorsqu’il est en laisse, d’office il y a tension sur celle-ci (et donc opposition de sa part), ensuite, le fait que la laisse est continuellement tendue empêche le maître d’agir efficacement, il est obligé de s’arcbouter sur la laisse et n’a aucune latitude pour intervenir.
Tout au contraire, une laisse détendue et touchant le sol apprend au chien à être attentif à son maître, ce dernier peut visualiser la position de la laisse et intervenir au moment où celle-ci commence à se tendre, enfin, il ne se situe plus dans un « jeu » d’opposition à son chien.
Le chien marche vraiment en laisse lorsqu’il est capable d’effectuer cet exercice sans laisse vrai
Eh oui, c’est une affirmation assez bizarre et qui semble en contradiction avec ce que nous avions dit précédemment de la suite sans laisse, mais en y réfléchissant bien, elle se vérifie.
Si un chien est capable de vous suivre en toutes circonstances sans laisse, c’est qu’il a compris (avec ou sans éducation) qu’il devait s’en tenir à un certain territoire par rapport à vous.
La laisse n’est donc plus alors qu’un accessoire dont vous pouvez vous passer mais qui est indispensable dans les lieux où elle est imposée par l’autorité ou nécessaire pour assurer la sécurité de votre compagnon.
par admin | Mar 16, 2014 | Promenades
Un grand beau temps avec ciel bleu sans nuage pour cette balade de mars à Villers-la-Ville.
Didier et Claudine, nos guides (avec Gherra leur chienne), avaient réalisé une reconnaissance des lieux la semaine précédente… nous étions donc bien avertis : boue il y avait !
Question parking, ce n’était pas le top mais tout le monde trouva place pour garer son véhicule et après l’arrivée de Manju et de sa maîtresse, trompés par un GPS récalcitrant, nous démarrâmes la balade.
Après un passage près des rails, les chiens furent promptement libérés et la galopade traditionnelle se fit suivie par la formation de paires ou de triplettes canines… au gré des envies de chacun.
De leur côté, les humains faisaient de même tout en progressant parmi les arbres.
Un petit ruisseau traversant le sentier obligea certains à jouer les équilibristes
tandis qu’une zone boueuse, en montée, fut bien vite franchie.
Myrtille, devenue suffisamment puissante, joua la provocation avec son frère puis avec l’un ou l’autre ado du groupe, les adultes la laissant « faire de son nez » sans sourciller…
Quelques flaques bien crasseuses attirèrent nos chiens…
Sur un chien blanc, vous imaginez l’effet !
Une zone plus dégagée fut choisie pour réaliser une jolie photo de notre groupe
mais aussi des trois bergers australiens du même élevage…
Certains en profitèrent pour faire boire leur toutou…
puis nous continuâmes notre balade.
Soudain, un chien bâté nous fit face… Tandis que son maître nous expliquait son projet de randonnée, nos chiens, surpris par cet être mi-chien mi-synthétique tentèrent de l’approcher…
mais il était trop méfiant et fit un grand tour pour nous éviter avant de rejoindre son maître.
L’incident fut vite oublié.
Un peu plus loin, le sentier longeait le cours d’eau…
ce fut le moment idéal pour faire nager ou patauger nos toutous…
et tous se pressèrent qui pour boire qui pour attraper une branchette qui pour essayer de « faire la loi ».
Mouillés mais un peu plus propres, nos toutous continuèrent à jouer et à se provoquer…
Bientôt, nous arrivâmes à un petit tunnel sous voie et, quelques mètres plus loin, nous retrouvions nos voitures…
Tandis que la majorité du groupe repartait à ses activités du week-end, un petit groupe décidait d’aller prendre un repas frugal dans un établissement proche…
Ne parlons pas de la fin de ce dimanche, beaucoup l’ont passé à ronfler…