par admin | Juin 6, 2014 | Education, Les membres du club, Nos chiens, Promenades
Sachant que nous sommes friands de nouveautés, Rita nous a proposé, pour ce mois de mai, une balade pas bien loin de chez elle, à Aische-en-Refail… ça sonne très « Ardenne profonde » et pourtant, ce village n’est pas bien loin de chez nous, dans le tout début du namurois !
Comme c’était jour d’élections, nous avons décidé de laisser suffisamment de temps à chacun pour effectuer son devoir électoral et de démarrer l’après-midi pour terminer sur une note sucrée…
A 14h, nous arrivions donc sur la place du village, occupée, comme il se doit par le café et l’église…
Le temps de saluer les anciens, les nouveaux… de constater qu’une nouvelle petite chienne était en chaleurs :
– « elle a perdu du sang, mais maintenant c’est terminé »
– « ah bon, et c’était quand, le premier jour de ses chaleurs ? »
– « oh, je dirais… il y a 10, 12 jours »
– « bon, donc, elle est prête à être saillie, votre fifille !
– « ah, flûte, je pensais que c’était fini… »
– « eh non, ce n’est que le début des festivités… et en plus, dans le groupe, nous avons un mâle qui a déjà fait des saillies… Vous devrez surveiller votre chienne et pas question de la lâcher »…
Et nous voilà partis dans une rue pavée qui nous conduit jusqu’aux champs…
Liota et Guillou, sérieusement retardées par une panne de voiture, auront au moins ¾ d’heure de retard, nous leur proposons donc de prendre la balade à l’envers… nous nous retrouverons immanquablement.
Et nous voilà partis, entre betteraves et pommes de terre, tandis que nos chiens, débarrassés de leur laisse, s’en donnent à cœur joie…
L’ardeur du soleil est traitreusement adoucie par le vent et certains n’en verront le résultat sur leurs bras et leur visage que le soir.
L’espace où nous nous promenons est très ouvert et il est donc facile de repérer les rares véhicules qui s’aventurent sur le chemin et nous pouvons donc rappeler nos chiens en toute sécurité.
A un croisement, nous leur offrons de l’eau et aucun ne refuse cette petite pause fraîcheur.
Nous continuons notre progression et notre guide nous fait bientôt remarquer deux silhouettes, à peine plus grandes qu’une épingle… ce sont nos deux retardataires !
Un peu plus loin, une voiture s’arrête… à bord, deux jeunes femmes curieuses de savoir qui nous sommes… Je leur explique que nous faisons partie d’un club… surprise, l’une des deux habite le village à côté du nôtre… le temps de lui donner une carte de visite et elles repartent dans un nuage de poussière argileuse…
Un moment après, nous retrouvons Liota et Guilou, tant les chiens que les maîtres sont enchantés de se retrouver et de poursuivre la balade de concert.
Nous arrivons ensuite à un croisement… Rita nous propose deux options, une plus courte et une autre, longue d’une demi-heure supplémentaire.
Selon le choix des participants et leur horaire personnel, le groupe se divise en deux.
Celui dans lequel je suis a opté pour le parcours le plus rapide… nous débouchons sur la place au moment où 16h sonne à l’horloge de l’église… quel timing !
Là, Annick et Jean-Philippe, son mari, nous attendent pour la 3e mi-temps.Tandis que les plus pressés reprennent le chemin du retour, nous nous installons à l’ombre pour attendre le second groupe.
Lorsque tout notre petit monde est à nouveau réuni, nous prenons les voitures pour nous rendre sur la place du village d’Eghezee où un restaurant nous accueille… pour déguster qui une boisson, qui une glace amplement méritée…
par admin | Sep 17, 2013 | Calendrier, Les membres du club, Nos chiens, Promenades
C’est sur le haut de Grez-Doiceau que Marc, maître de Khepri et notre guide du jour, avait décidé de nous inviter à notre balade mensuelle.
Le soleil était de la partie, mais sa chaleur était agréable sans nous écraser… un bon temps de début septembre, en somme.
Pour la circonstance, nous avions le ban et l’arrière ban en effet nous n’étions pas moins de 26 personnes, depuis la petite fille jusqu’au participant du troisième âge bien sonné et 30 chiens !
Une très belle équipe qui se regroupa sur le parking de la petite école du hameau, le temps de faire les présentations et de s’équiper pour la balade.
Notre guide nous emmena d’abord le long d’un sentier entre champs et bosquet avant d’entrer dans une zone boisée.
Les chiens étaient bien sûr à la fête, formant de petits groupes mouvants, inspectant le bord du chemin ou se jetant allègrement dans les jambes des promeneurs.
Nous dûmes retenir les chiens quelques fois pour éviter qu’ils n’aillent explorer l’une ou l’autre propriété, mais, dans l’ensemble, le sous-bois leur allait bien.
Bientôt, nous débouchâmes sur une zone de prairies et de champs, les betteraves eurent un attrait énorme sur certains chiens, habitués à y débusquer l’une ou l’autre bestiole.
Après un petit sentier en pente, dont les pavés étaient quasi totalement recouverts par la terre et les débris de végétaux, nous arrivâmes sur un espace plus ouvert, donnant une superbe vue sur les environs…
Marc souhaitait nous faire découvrir cet endroit en effet nous dominions, sans le savoir, une maison écologique, installée dans le sol et dont les toitures étaient recouvertes de végétation et même d’une zone gazonnée !!!
Quelques uns des maîtres donnèrent à boire à leur compagnon mais Marc nous invita à continuer une cinquantaine de mètres, car il y avait prévu son propre arrêt boisson.
Une grande gamelle, un bidon et nos toutous purent se désaltérer tout leur saoul.
Mais notre guide et Véronique, son épouse, avait fait les choses de façon parfaite : ils nous proposèrent, à nous aussi, une boisson rafraîchissante !
Rares furent ceux qui n’acceptèrent pas cette excellente initiative !
Après avoir bien bu, la photo « officielle » s’imposait : tout le monde prit la pose…
Ensuite, nous descendîmes une ruelle, entre les bâtiments d’une ferme, qui nous amena d’abord au stock de paille avant de déboucher sur les champs.
Le sentier, hélas labouré et ensemencé, était tout de même visible et praticable…
Il nous conduisit jusqu’à une route de remembrement longeant la nationale : il était impératif que les chiens soient mis en laisse…
Mais ce passage fut de courte durée et, très rapidement, nous retrouvions un sentier qui montait vers notre point de départ.
Il n’y avait pas que nous à organiser quelque chose ce 1e septembre : le club de football local avait prévu des matches amicaux, les hauts parleurs et les cris de joueurs troublèrent donc quelque peu notre progression, mais ce fut, heureusement, de courte durée et bientôt, seul le chant des oiseaux fut perceptible.
Les chiens piquèrent un dernier sprint dans les chaumes et nous arrivâmes à nos véhicules.
Tout le monde se salua avant de retourner à ses occupations, sauf bien sur un petit groupe de sept amateurs qui terminèrent la balade dans un restaurant proche et très accueillant pour nous et nos compagnons !
par admin | Juil 26, 2013 | Compétitions, Flyball, Les membres du club, Nos chiens, Promenades
Chaque année, aux environ du 21 juillet, le club de flyball des Norman dogs, organise une compétition et Jacky, notre « parrain » dans la discipline, en profite pour proposer à ceux qui le souhaitent de faire la traversée pédestre d’une partie de la baie, depuis la plage de Genêts jusqu’au Mont Saint Michel.
Comme c’est une expédition que nous avons déjà réalisée plusieurs fois, nous en avions évidemment parlé au club et c’est ainsi que 16 personnes s’étaient inscrites pour participer à cette promenade bien particulière.
Notre premier lieu de rendez-vous était Caen, où les uns arrivèrent le samedi et les autres le dimanche.
Côté logistique, nous utilisons la « camionnette », dans laquelle nous allions voyager à 4 personnes + 5 grands chiens et 1 moyen !! Sans oublier les tentes et le matériel pour notre compétition du dimanche, nos bagages et ceux de nos toutous…
Marie-Paule au volant, Liota comme guide avec Bob à ses pieds, Sandy et Nadine sur le siège arrière avec les bagages et, dans le coffre, le matériel + Coban, Fidji (couché et invisible), Fangio, Charra et Ella !
Sur la carte, le trajet de Genval à Caen se fait en 4h20, mais c’était compter sans les vacanciers et le beau temps. Ce cocktail nous fit vivre, sur la partie française de notre trajet, une expérience de « péages en folie » pas piquée des hannetons : il nous fallut plus d’une heure pour franchir les 3 km du premier péage, c’est pourquoi, lorsque le gps annonça, à l’approche du deuxième, qu’il y avait un fort ralentissement, nous décidâmes de sortir de ce piège au plus vite.
Le temps de régler l’appareil sur « trajet sans péages » et nous repartions, cette fois sur des routes bien plus sympathique… jusqu’au moment où la voix impersonnelle de notre « guide » nous demanda de « tourner à droite et prendre le ferry » !
Etonnement… nous arrivions face à l’eau… et en effet, un bac démarrait justement, emportant avec lui sa cargaison de voitures vers l’autre rive.
En attendant que le bac revienne, maîtres et chiens prennent quelques minutes de détente
La descente qui permettra d’entrer dans le bac
C’est parti, nous quittons le plancher des vaches !
En quelques minutes nous arrivons sur l’autre rive…
Le temps de demander à une cycliste comment fonctionnaient les choses et le bateau revenait.
Nous y montâmes et, en quelques minutes, nous franchissions la Seine à pied sec…
Depuis que nous allons à Caen, c’était bien la première fois que nous utilisions cette option !
Mais, un peu plus loin, une mauvaise surprise nous attendait en effet, suite à des travaux, nous fûmes dirigés vers le pont de Tancarville que nous dûmes franchir avant de le reprendre, presque aussitôt, dans l’autre sens !
Pour la dernière partie du trajet, nous reprîmes l’autoroute, sans aucun souci cette fois et c’est bien à temps que nous arrivions à l’hôtel pour y prendre possession de nos chambres.
Michelle, Chantal et Yves, qui devaient nous retrouver à l’arrivée vers 18h, eurent encore moins de chance que nous, perdant quasi 2h à certains péages…
Heureusement, ils m’avaient averti de leur arrivée et j’avais pu confirmer leurs chambres auprès de la responsable de l’accueil.
Vers 20h, nous étions tous réunis et allions prendre un repas en commun au restaurant qui jouxtait notre hôtel, faisant sensation, sur la terrasse, avec le nombre impressionnant de chiens présents mais surtout le calme dont ils firent preuve.
Le dimanche fut réservé à notre compétition de flyball dont vous pouvez lire le récit sur notre blog spécial « flyball » : http://flyballbelgique2.wordpress.com/2013/07/26/21-juillet-grand-prix-de-normandie/
Le soir, après avoir pris le temps de nous rafraîchir et de soigner nos chiens, Jacky avait prévu de réserver des tables pour les équipes qui le souhaitaient, dans un restaurant spécialisé en produits de la mer.
Hélas, suite à une mauvaise communication de la part du responsable de l’établissement, la réservation n’avait pas été confirmée, du coup, nous étions une trentaine « sur le carreau », à ne pas avoir de place….
Heureusement, ce ne sont pas les restaurants qui manquent dans le coin et en un tournemain, un établissement de cuisine italienne nous acceptait, avec plaisir…
C’est ainsi que nous terminâmes la journée, en goûtant des spécialités délicieuses, tout en discutant chiens, comme il se doit !
Le lendemain, lundi, c’était le grand jour !
Nous démarrions vers 9h30 de l’hôtel pour une bonne heure de trajet vers Avranches et ensuite Genêts, la plage d’où nous allions partir à pied pour la traversée de la baie.
Le temps que tout le monde arrive, que Jacky paye la traversée et que notre guide nous rejoigne, et nous démarrions
laissant Sandy et Ella sur la plage, toutes deux restant là parce que Sandy ne pouvait nous accompagner, à cause d’un gros problème de dos.
Les chiens furent bien vite libérés et nous enlevâmes nos sandales avant de nous lancer dans notre nouvelle aventure.
Au loin, le Mont Saint Michel est à peine visible dans la brume de chaleur
Chaque traversée est unique parce que la baie est vivante…Cette fois, les marées trop basses avaient déposé une belle épaisseur de boue grasse et glissante qu’il fallait franchir tout en douceur pour ne pas perdre l’équilibre…
Heureusement, nous arrivâmes ensuite au sable sec sur lequel notre progression fut plus aisée et où nous ne dûmes qu’éviter les cadavres de méduses.
Nous n’étions évidemment pas les seuls à faire la traversée… un groupe de cavaliers nous dépassa bientôt.
Quelques passages dans une eau n’ayant qu’une très faible profondeur furent vite expédiés.
Près du rocher de Tombelaine, les chiens furent remis en laisse pour éviter une fugue qui aurait dérangé les oiseaux de la réserve ornithologique.
Ensuite, nous arrivâmes au clou de la promenade : la traversée d’une rivière où l’eau arrivait quasi à la taille de notre guide.
Un contact radio avec son collègue et elle proposa d’avancer vers la mer afin de trouver un endroit moins profond et plus sûr.
Les chiens dûment mis en laisse pour qu’ils ne soient pas emportés par le courant et nous entrions dans l’eau.
Même Charra, la plus grande parmi nos toutous, dû nager durant quelques mètres mais l’expérience ne fut pas trop éprouvante pour les chiens et bientôt, nous arrivions sur l’autre rive.
Une nouvelle zone de vase glissante fut notre dernier obstacle avant l’arrivée au Mont !
Tandis que les plus courageux partaient à l’assaut du rocher et de ses étroites ruelles, nous restions sur place pour pique-niquer à l’aise et prendre un peu de repos.
Siska et Soledad attendent patiemment le retour de leur maîtresse
Michelle s’était chargée de la corvée eau et les chiens purent donc boire tout leur saoul.
Trois quart d’heure plus tard, nous nous regroupâmes sur la plage afin de repartir vers notre point de départ.
Comme la marée allait monter rapidement, la guide décida de prendre un trajet un peu plus court, en passant entre la mer et le rocher de Tombelaine, une première pour nous…
Une fois encore, la traversée de la rivière força les chiens à nager avec plus ou moins d’aisance et de plaisir…
mais ils passèrent la majorité du retour en liberté, à galoper après les oiseaux marins, à manger l’une ou l’autre « crasse » et à jouer entre eux…
Après le sol plus ou moins dur de la plage, nous débouchâmes sur le sable sec, que la marée n’envahit qu’aux hautes eaux.
Les chiens avaient repéré les lieux et il ne leur fallut guère d’explication pour retrouver le sentier menant au parking.
Mais, avant cela, ce fut le passage obligé aux robinets pour un décrottage grossier, la vase boueuse ne faisant pas un bel effet sur le tapis de la voiture !
Le temps de leur donner à boire et nous nous installions sur la terrasse du seul établissement du lieu, où nous retrouvions Sandy, très fière du comportement fort calme de Ella durant les 5 h de notre traversée.
Et c’est autour d’un verre ou d’une glace que se termina cette édition 2013 de la promenade du Mont Saint Michel !
Mais nous n’en avions pas terminé pour autant, et un peu plus tard, nous reprenions la route vers Caen… Surprise, le GPS annonçait un retard de 2 heures… Etrange… Mais pas tellement car, en arrivant à l’hôtel, nous vîmes qu’il devait avoir pas mal plu… de nombreuses flaques occupant les rues.
C’est alors que nous apprîmes qu’un orage terrible, accompagné de trombes d’eau, était tombé sur la ville, inondant maisons et rues du centre ville !
Le château de Maltot, où se passait notre concours de la veille, n’avait pas été épargné et la grêle avait fait de graves dégâts aux tentes des équipes encore présentes.
Le soir, nous nous retrouvâmes, avec Hervé et Gérard, du club des Norman dogs, pour un repas « fruits de mer », de quoi échanger nos impressions sur ce week-end qui se terminait.
Mardi matin, nous passâmes au chargement de la voiture et reprîmes la route… cette fois, aucun souci aux péages et c’est par le pont de Normandie que nous traversâmes la Seine…
Si la pluie nous accompagna durant un petit temps, elle ne fut heureusement pas trop gênante et c’est sous une chaleur accablante que nous arrivâmes, après une route sans histoire, à Genval.