Début des vacances d’été…et pas question de laisser tomber notre balade mensuelle, bien évidemment !
Cette fois, nous inaugurions un nouveau concept : le magasin Poils et Plumes de Grez-Doiceau nous invitait à une promenade dans les environs, avec rassemblement sur le parking du magasin.
20 minutes avant le départ, nous étions déjà nombreux à nous saluer, nos chiens faisant de même, et à bavarder de choses et d’autres.La responsable du magasin arriva bientôt avec des sachets de gâteries canines qui firent les délices de nos quatre pattes.A 10h, l’équipe était au complet et nous démarrions, sous la houlette de monsieur « Plume ».
Le passage d’une chaussée puis d’une grand-route bien fréquentée nous amena dans un petit chemin où nos chiens furent libérés et purent découvrir les lieux.Côté météo, même si de sombres nuages traversaient le ciel, empêchant le soleil de se montrer, il faisait sec, c’était le principal.
Après un passage entre haie et mur, nous débouchâmes sur une petite rue menant au cimetière et aux champs.Les traces des orages passés étaient encore bien visibles sous forme de traînées de boue et de gravats.
Plus loin, au bout d’une ruelle, les champs firent leur apparition, nous cheminâmes donc, à la queue leu leu, dans un sentier particulièrement humide mais praticable. Tout à coup, de bruits sourds et réguliers se firent entendre… c’étaient les coups de canon tirés à Wavre, ville située à quelques km, et qui commémorait la bataille du même nom, vécue il y a 2 siècles, à l’époque de Napoléon. Si certains chiens ne remarquèrent rien, d’autres s’inquiétèrent et il fallut les remettre en laisse pour qu’ils ne fuient pas sous l’effet de la panique.
Un peu plus loin, nous nous arrêtâmes pour la photo de groupe. C’était l’occasion de faire le compte des chiens, ils n’étaient pas moins de 37 ! Quant aux maîtres, je n’en ai pas fait le compte mais ils étaient presque aussi nombreux.
A cet endroit, nous avions le choix de poursuivre, avec la perspective d’un trajet très boueux, glissant et prenant plus d’une heure, ou de revenir sur nos pas.
Nous optâmes pour la seconde solution et fîmes donc demi-tour.Un gros quart d’heure plus tard, Bernard, maître de Nala, remonta le groupe en appelant sa chienne et en demandant si quelqu’un l’avait vue… mais nous étions trop nombreux et dispersés, attentif chacun à son ou ses chiens, pour l’avoir repérée…
Ses appels restant vains, nous nous arrêtâmes pour faire un topo de la situation.
Selon moi, la chienne, n’ayant plus de repère direct avec son maître, avait remonté la piste odorante que nous avions laissée et était retournée d’une traite jusqu’à la voiture… mais comment en être sûr ?
Le maître resta donc en arrière tandis que nous continuions notre cheminement.
Bientôt, les chiens furent remis en laisse pour le retour en rue et la traversée des deux chaussées.Quelques minutes plus tard, nous arrivions sur le parking où Nala attendait, un peu inquiète, près de la voiture de son maître.
Pendant que la fugueuse était mise en laisse, un coup de fil rassura immédiatement Bernard sur la situation et l’heureuse fin de la mésaventure.
Ensuite, ce furent les retrouvailles entre les deux, et vous imaginez qu’elles furent pleines d’émotion.
Nos hôtes du jour avaient prévu une boisson pour les maîtres et de l’eau fraîche pour les chiens…
Puis nous visitâmes le magasin, certains en profitant même pour effectuer un achat ou l’autre.
Pendant que certains chiens étaient rincés, nous partîmes, les uns après les autres,
qui vers une autre activité qui vers sa maison… non sans qu’un « dernier carré » constitué de 5 maîtres et 9 chiens ne décide d’aller manger ensemble dans un restaurant proche, où une véranda fut mise exceptionnellement à notre disposition pour l’occasion.