A la mi-octobre, Bray-Dunes ressemble un peu à ces villes fantômes du Far-West, la mer et les mouettes en plus, et la musique en moins.
Nous n’étions pas bien nombreux pour l’occasion,
mais qu’importe, nous avions l’occasion de pouvoir arpenter le sable sous un soleil encore relativement doux et nos chiens pourraient se défouler au grand galop !
A peine engagés de quelques dizaines de mètres sur l’estran, une habitante de la ville nous mit en garde : un bateau avait nettoyé ses cuves en pleine mer… provoquant le dépôt de longues plaques de mazout sur le sable… et comme la marée baissait, nous risquions d’encrasser non seulement nos bottes mais surtout les pattes et la fourrure de nos compagnons.
Nous fîmes donc prudemment demi-tour,
toujours en longeant les vaguelettes qui venaient lentement imbiber le sol sous nos pieds.
Des pêcheurs avaient lancés leurs lignes et d’autres cherchaient des vers… autant d’occasions pour Shû, le junior du groupe, de découvrir la vie côtière.Un peu plus loin, nos pas nous amenaient au squelette encore bien visible d’un bateau de guerre échoué.
Sa fonction première avait fait place à une autre, bien plus importante : servir de repères à toute une micro faune et flore marine grâce aux trous d’eau provoqués par les anciennes structures du navire !
Une plaque commémorative décrivait en détail le bâtiment d’origine.
Nous continuâmes notre progression lorsque les Border de la bande s’excitèrent, démarrant au galop… En direction d’une petite fille qui jouait au ballon !
Après un exercice de rappel et couché immédiat, Sylviane récupéra l’objet convoité par les chiens, conseillant à la petite d’attendre avant de recommencer son jeu.
L’heure avançant, nous fîmes demi-tour.
Près des ruines du navire, plusieurs chiens de chasse étaient rassemblés près de leurs maîtres… Nous n’étions pas les seuls amateurs canins à profiter de l’arrière-saison !Quelques uns de nos chiens firent connaissance avec leurs collègues avant de poursuivre la balade.Soudain, nous aperçûmes une crevette géante, joliment dessinée sur la paroi d’un bunker… L’art n’a pas de limites !
Bientôt, nous arrivions à notre point de départ, retrouvant Rita, Laurence et Shû qui avaient préféré nous attendre sur la digue.Le temps de désaltérer nos chiens, d’échanger bottes et bottines de marche contre des chaussures plus légères et nous entrions dans le restaurant où nous avions réservé une table et où nous dégustâmes de délicieux fruits de la mer.
Après ce dîner bien agréable, les uns s’en retournèrent tandis que d’autres faisaient un dernier petit tour sur la plage avant de reprendre la route.