Ombre et soleil à Villers-la-Ville
Le dimanche prévu pour notre promenade risquant d’être chaud, une balade ombragée s’imposait, c’est pourquoi les bois autour de Villers-la-Ville constituaient une bonne solution pour laquelle nous optâmes avec joie.
A 10h, sous une chaleur déjà bien installée, notre petit groupe (vacances obligeant), se retrouvait sur le parking.
Nous nous enfonçâmes directement dans un sentier un peu encaissé où les chiens purent faire connaissance et batifoler à l’aise.
A cette heure encore matinale, nous ne rencontrâmes que deux ou trois joggeurs…
La composition du sol est très variable dans la région et souvent, le sable affleure en poches, donnant naissance à des végétations variées se côtoyant parfois sur quelques dizaines de mètres.C’est ainsi que nous restâmes durant un petit temps entre des chênes et autres feuillus poussant dans un sol gras et noir.Tout à coup, mon gsm se mit à sonner… Joëlle, arrivée quelques instants trop tard au rendez-vous, tentait de nous rejoindre !
Il ne me fallut que quelques minutes pour lui expliquer le trajet et nous décidâmes d’une courte halte, le temps qu’elle nous retrouve.
Nous continuâmes ensuite notre progression
et arrivâmes à une descente assez abrupte, qui nous fit passer entre des pins bien enracinés dans le sable avant d’aboutir dans le fond d’un vallon, le sentier se divisait en deux et comme j’avais un vague souvenir d’un trajet, nous prîmes entre des jardins pour déboucher sur un ruisseau.
Moment idéal pour permettre à nos compagnons non seulement de se désaltérer mais aussi de jouer et de se rafraîchir…
Toomaï, à l’esprit toujours un peu « anarchique », décida de passer sous un petit pont et de suivre le ruisseau… Nadine s’époumona durant plusieurs minutes à appeler la chienne avant que celle-ci ne daigne enfin nous retrouver !
Nous traversâmes un petit hameau, rencontrant quelques rares voitures avant d’entrer à nouveau dans une pinède parcourue par le ruisseau que nous avions quitté peu avant.
Bien sûr, vous imaginez sans peine que nos compagnons préférèrent s’éclabousser copieusement plutôt que de trottiner sur les aiguilles de pin de la rive !
Nous arrivâmes ensuite à un tourniquet débouchant sur une pairie heureusement non occupée par le bétail.
Une seconde porte du même genre nous amena dans un pré
où nous pûmes découvrir la façon dont une zone herbeuse est peu à peu envahie par la forêt. Evidemment, ronces et fougères étaient de la partie et nous dûmes nous frayer un chemin parfois assez piquant avant de déboucher dans un bois de sapin.
Assez étonnamment, une propriété se logeait dans ce coin encaissé et un peu perdu… Nous la longions lorsque des hurlements de poules et humains se firent entendre… 4 de nos chiens, donc un husky, avaient débusqué une poule et voulaient la goûter… ou au moins lui donner une crise cardiaque… Quant à la propriétaire de ladite poule, inquiète pour elle, hurlait pour que nous récupérions les tueurs de poule en puissance !
La maîtresse des chiens alla récupérer sa meute tandis que nous poursuivions notre trajet de quelques pas pour que le reste de nos compagnons n’aillent pas prêter patte-forte aux chasseurs.
Bientôt tout rentra dans l’ordre, les chiens récupérés, la poule sauvée et la maîtresse, mécontente qu’on ait ainsi foulé impunément le sol de sa propriété…
Nos pas nous menèrent ensuite dans une zone envahie par de hautes fougères… le sentier se faisait à peine visible mais heureusement, restait repérable…Le ruisseau nous fit ses adieux tandis que nous abordions une zone à la végétation moins épaisse, où les arbres reprenaient leur droit. La montée fut rude avant d’arriver sur une partie plus plane… Plusieurs de nos chiens foncèrent soudain vers un sentier ouvrant sur une pinède… et nous vîmes avec surprise une petite fille, se tenant bien droite, les mains en l’air… entourée par nos compagnons avides de goûter à sa tartine qu’elle tenait heureusement en lieu sûr ! Nous récupérâmes nos chiens et saluâmes la famille installée pour pique-niquer au frais et qui, heureusement, savait comment s’y prendre avec des chiens…
Le sentier, à nouveau constitué en bonne partie de sable, passait dans une zone moins arborée… le soleil se fit plus insistant mais bientôt, nous retrouvions le couvert et la fraîcheur des arbres.Nous en profitâmes pour faire un arrêt gamelles
et repos…
Un groupe de quelques adultes et plusieurs enfants arrivant en sens inverse, nous reprîmes nos chiens en laisse, le temps de les croiser… mais nous ne libérâmes pas nos toutous car nous arrivions à la fin de la balade, perceptibles aux voitures passant sur la route en contrebas.
Quelques mètres en descente parmi rochers et racines et nous nous retrouvions à notre point de départ.
C’est finalement en tout petit groupe que nous terminâmes cette matinée dans un restaurant où l’accueil est plus qu’agréable et où nos chiens attirèrent l’attention par leur calme.