24 mars, promenade du rail
Ce 24 mars, c’est Nadine qui était notre guide pour la balade du chemin de fer, à Braine l’Alleud.
Après l’habituel rassemblement, sur un parking de grande surface,
nous montâmes un talus très pentu qui nous fit déboucher sur le reste d’ l’ancienne voie de chemin de fer 115 qui démarrait de Quenast et traversait toute la région jusqu’à Braine l’Alleud. (pour en savoir plus sur cette ligne, voici un lien intéressant http://www.ligne115.be/
Nous n’avions pas l’ambition de suivre toute la ligne, bien sûr !
Après quelques pas, nous débouchions sur le viaduc de l’Estrée, ouvrage d’art enjambant la vallée et permettant d’avoir une vue très surprenante de Braine et de ses abords.
Un passage entre champs et bois nous mena ensuite dans un sentier où la nature avait bien repris ses droits,
même si un ancien pont ou une bâtisse en béton rappelait l’ancienne affectation du lieu.
A certains endroits, le chemin était coupé par des rues, mais en ce dimanche matin, il n’y avait pas grand monde et les chiens ne durent même pas être remis en laisse.Nous longeâmes aussi plusieurs usines et entrepôts, preuves de l’intérêt économique que cette ligne ferroviaire avait suscité.
Quelques cyclistes nous croisèrent, mais heureusement, nous ne nous gênâmes pas mutuellement et nous fîmes même un brin de causette avec l’un d’eux, amateur de toutous lui aussi !
Un peu plus loin, le sous-bois fit place à une zone dégagée… nous étions arrivés à un captage d’eau et, le long du chemin, une rigole peu profonde en contenait pas mal, recouverte par des algues.
Ni une ni deux, plusieurs de nos chiens se plongèrent avec délice dans l’eau, buvant et pataugeant… pour en ressortir… un peu verts !Ensuite, nous dûmes quitter l’assise du chemin de fer pour reprendre une rue plus fréquentée.Un petit tronçon d’une centaine de mètres fut donc parcouru en laisse mais bientôt, nous entrâmes dans une ruelle sans issue, ne menant qu’à une ferme mais aussi à un sentier.
Des chevaux dans la prairie attirèrent les bergers australiens (normal, évidemment !), mais les maîtres eurent tôt fait de les rappeler à l’ordre et les équidés nous firent un brin de conduite avant que nous n’abordions une montée plus que raide, nichée dans les bois.
Une institution était logée un peu plus loin, nous reprîmes donc nos compagnons près de nous par sécurité avant de nous enfoncer dans une zone boisée assez accidentée.
Ici c’est une autre richesse de la région qui se montrait : le sable affleurait et nous descendîmes dans un fond de vallon heureusement préservé de pelleteuses et autres excavatrices.
Nos chiens s’en donnèrent à cœur joie dans ce sol mou et doux à leurs coussinets. Un peu plus loin, une bâtisse assez moderne s’élevait. Un groupe de scouts en sortant, l’occasion de parler chiens et de constater, une fois de plus, le bon odorat de certains des chiens qui foncèrent vers la cuisine !
Nous retrouvâmes ensuite notre ligne 115
Le temps d’une rencontre fortuite et avant un second passage sur le viaduc, nous saluâmes Jean-Michel et Drago qui rentraient chez eux.Nous retrouvâmes rapidement notre passage pas si raide que ça, finalement et, pour le repas de fin de balade, nous fûmes une dizaine… à préparer la prochaine sortie !!