Cette année, le championnat d’Europe de flyball ayant lieu en Normandie, nous avions prévu d’y rester un rien plus longtemps afin de découvrir la Basse Normandie.
C’est ainsi que le samedi 19, après avoir déjeuné à notre hôtel de Carentan, notre équipe se retrouvait au bord de la page d’Utah Beach, sous un ciel bas où l’on pouvait parfois apercevoir un peu de ciel bleu.
Un petit tour sur l’espace dédié au débarquement et nous arrivions sur une plage quasi déserte, s’étendant à perte de vue.
Cela fit bien évidemment notre bonheur et celui de nos chiens qui s’élancèrent vers l’eau, très éloignée car nous étions à marée basse.
Soudain, dominant le bruit des vagues, nous entendîmes le bruit de chevaux au galop… et pûmes admirer l’entraînement de pur-sang trotteurs attelés à leur sulky qui passèrent à quelques mètres à peine de nous.
Nous arrivâmes ensuite au bord de l’eau et continuâmes jusqu’à un élevage d’huîtres.
Celles-ci étaient bloquées dans des sacs en jute déposés sur des supports métalliques.
Des centaines de moules étaient fixées aux montants verticaux des supports, une aubaine pour les habitants des villas proches dont certains étaient occpés à cueillir leur repas de midi.
Après un bon moment de marche dans l’eau et le sable, nous fîmes demi-tour pour rejoindre nos véhicules.
Le temps de rouler une dizaine de minutes, et nous arrivions dans le petit village de Ravenoville où nous garâmes nos voitures près de la plage avant de nous éloigner vers le centre du village où une sympathique auberge proposait de quoi refaire nos forces.
Notre commande fit la part belle aux moules de la région, d’un prix plus de la moitié moindre qu’en Belgique et surtout bien plus goûteuses !
Marc et Véronique avaient prévu de nous rejoindre et, ils arrivèrent juste à temps pour partager leur repas avec nous.
Rien ne vaut une petite balade digestive… nous descendîmes sur la plage où la marée avait monté depuis le matin. Cette fois, près de l’eau, le sable était quasi totalement recouvert de longues algues ainsi que de milliers de coquillages plus ou moins écrasés un peu irritants pour la plante des pieds mais combien intéressants à regarder et à manipuler.
Heureusement, côté météo, nous n’avions presque pas de pluie… et la température était bien estivale malgré une petite houle venue du large.
Ensuite ce fut le retour vers les voitures puis vers notre base, par des petites routes bordées de haies vives et de prairies où paissaient de belles vaches blanches et brunes.
Le lendemain, dimanche, nous avions prévu de remonter jusqu’à Dieppe où nous avions réservé un hôtel, mais nous allions le faire par le chemin des écoliers.
Tandis que Michelle, Marc et Véronique démarraient directement vers Honfleur, nous descendions jusqu’à Saint Jean de Daye où nous récupérâmes notre remorque de fly. Le temps d’aller saluer les équipes et les organisateurs et nous partions rejoindre le reste du groupe.
Trouver un parking qui puisse accueillir camionnette et remorque ne fut pas une sinécure… nous arrivâmes heureusement juste à temps le long du vieux port, pour constater qu’aller à Honfleur un dimanche de juillet n’est pas vraiment idéal !
Nous décidâmes donc faire un petit tour avant de reprendre nos voitures en direction d’Etretat.
La pluie et le soleil jouaient à cache-cache et il était impossible de déterminer quel serait le temps dans la prochaine demi-heure, qu’à cela ne tienne, nous trouvâmes deux places au tennis club d’Etretat et continuâmes à pied jusqu’au front de mer.
Nous jetâmes notre dévolu sur un petit restaurant où, au moins, nous étions à l’abri de la pluie et du vent pour dîner, même si l’espace était plus que réduit!
Au moment de sortir, nous constatâmes que le soleil avait de nouveau pris le dessus… nous montâmes donc le long de la falaise afin d’admirer d’un peu plus près les deux arches naturelles créées par la mer…
Le retour vers les voitures posa un petit stress car nous avions perdu Sandy… et dans la foule d’un dimanche après-midi de congé, il était utopique d’essayer de la retrouver.
Heureusement, elle avait rejoint la voiture et peu après, nous la retrouvions.
Le temps de rattacher la remorque et nous prenions la route vers Dieppe… mais nos escapades avaient grignoté une bonne partie de le journée… nous téléphonâmes donc à l’hôtel pour annoncer votre retard.
Autour de nous, les champs et les prairies nous faisaient une haie d’honneur parfois remplacés par les maisons d’un petit village.
Ce n’est que vers 20h que nous arrivâmes enfin à bon port et qu’après avoir déposé nos valises, nous nous retrouvâmes dans un restaurant des environs pour un copieux souper, nos chiens ronflant autour de nous après les aventures de la journée.
Le lendemain matin, nous nous séparâmes car nous voulions faire quelques courses dans le centre commercial proche.
Ensuite, nous allâmes à la plage d’un petit village côtier dont on nous avait dit que c’était le seul endroit où la plage était sableuse et non pas totalement recouverte de galets.
Nous y retrouvâmes Marc et Véronique et, après avoir profité une dernière fois des délices de la mer, nous reprîmes nos véhicules, direction la Belgique.
Lors de nos arrêts et sur la route, nous eûmes le plaisir de rencontrer ou de nous faire dépasser par les véhicules de certains autres clubs belges… Pour tous, ce 21 juillet était dédié au retour, cool, jusqu’à la maison…