Tant qu’à se déplacer jusqu’à Calais, autant le faire pour un long week-end… Forte de cette idée, j’avais donc décidé de prévoir notre sortie calaisienne annuelle au moment de la Pentecôte, entre le 7 et le 9 juin.
Au fil des semaines précédentes, la liste des participants s’était étoffée… et nous étions donc entre 14 et 18, selon les jours, à être intéressés par cette expédition canine.
Alors que certains étaient là depuis le vendredi, de notre côté, nous avions cours le samedi matin… ce n’est donc que vers 15h que nous démarrâmes, Muriel, Nadine et moi, accompagnées de nos 4 chiens.
Après un trajet sans histoire nous arrivions à notre hôtel habituel pour nous installer dans nos chambres.
Nous étions loin d’être les premiers… Léger bémol, qui ne fut pas bien problématique cependant, une des chiennes du groupe était en chaleurs… et Fidji, en bon mâle reproducteur, s’intéressa rapidement à la demoiselle qui lui faisait les yeux doux.
Nous mîmes bien sûr rapidement le holà à ce début d’amourette et Roméo ne put rejoindre sa Juliette.
Lorsque tout le groupe se retrouva au complet, nous prîmes le chemin de la ville, question d’aller faire un petit tour sur la jetée.
Nous avions de la chance, pour le WE, plusieurs voiliers anciens étaient présents et naviguaient devant la ville, pour le plus grand plaisir des touristes et des photographes.
Le vent, violent et froid, nous chassa rapidement vers la digue que nous quittâmes pour nous rendre dans une crêperie du centre ville, crêperie où nous avons d’ailleurs nos habitudes.
La nuit était presque totale lorsque nous retrouvâmes nos chambres…
En arrivant, le samedi, nous avions remarqué qu’une brocante était prévue dans le village de Coquelles… Aussi, le dimanche, dès potron-minet, plusieurs d’entre nous se levèrent pour aller y faire un petit tour avant le déjeuner.
Nous nous retrouvâmes ensuite à l’hôtel pour le repas matinal et discutâmes des acquisitions de Marc…ainsi que du déroulement de la journée.
En fonction des marées, j’avais prévu de faire le trajet depuis le village de Wissant jusqu’au cran d’escale, par la plage, de dîner dans un restaurant au cran puis de revenir à notre point de départ l’après-midi, en suivant la falaise cette fois.
Vers 9 heures, la « famille Drago » et « Missy » qui avaient décidé de nous accompagner l’une pour le dimanche, l’autre jusqu’au lundi, nous avaient rejoint et c’est donc en convoi que nous prîmes la route de la côte avec, comme premier arrêt, le cap Blanc Nez.
Fait plus que rare, la visibilité était tellement bonne qu’il était possible de voir la côte et les falaises anglaises comme si elles n’étaient qu’à un jet de pierre.
Vues depuis le sommet du cap, c’était impressionnant.
Après la descente par Escale, nous arrivâmes à Wissant,
le temps de garer nos véhicules et nous prenions le chemin de la plage, déjà fort fréquenté.
Heureusement, en nous éloignant de la zone habitée, le sable fut tout à nous, la marée descendait et nous pûmes suivre le bord de mer, les pieds dans l’eau, tandis que nos chiens galopaient autour de nous.
Entre la chasse aux mouettes https://www.youtube.com/watch?v=nLAf50Wg4ks , les courses poursuites, https://www.youtube.com/watch?v=vzSNPATGvnA quelques tentatives de « jouer les durs » entre nos jeunes mâles… https://www.youtube.com/watch?v=4Th2VolxC3c une rencontre imprévue
nous, nous profitions du soleil et de la fraicheur de l’eau caressant nos chevilles.
https://www.youtube.com/watch?v=Vy5AIsXj3iE
Une bonne heure plus tard, nous approchions du Cran
et les estivants se firent de plus en plus nombreux, il était temps de remettre nos chiens en laisse.
Les premiers rochers nous permirent de nous asseoir afin de remettre chaussures ou sandales
puis nous remontâmes jusqu’en haut de la falaise.
De là, le trajet ne dura que quelques minutes jusqu’au restaurant où j’avais réservé une grande table.
Le plateau de fruits de mer, spécialité de la maison, en attira plus d’un…
et bientôt, tout le monde se retrouva à prendre un dîner bien mérité tandis que nos chiens piquaient un roupillon à nos pieds.
Le dessert dégusté bien à l’aise, nous nous préparâmes à revenir sur nos pas, mais en suivant le chemin du sommet de la falaise cette fois.
Entretemps, la dernière famille prévue (Bernadette and Co) nous avait rejoint et, tandis que certaines repartaient vers Wissant en voiture, le reste du groupe s’engagea sur le sentier à l’herbe rase qui dominait la plage.
Plus loin, nous redescendîmes et continuâmes sur le sable jusqu’à Wissant où tout le groupe se retrouva.
Nous avions prévu « quartier libre » jusqu’à 19h, et chacun s’en revint vers Coquelles, qui par la route de la côté, qui par l’autoroute pour, ensuite, prendre un douche ou un peu de repos. Nos visiteurs d’un jour nous quittèrent non sans regretter de ne pouvoir passer plus de temps avec nous… Mais, examens obligeaient !
Vers 19h, nous retournions à notre crêperie favorite afin d’y essayer d’autres plats et surtout, une crêpe aux fraises comme dessert.
Après une nuit sans histoire, notre dernier jour sur place commença par un petit déjeuner pris en commun.
Ensuite, une partie du groupe repartit directement vers les grandes surfaces locales (il faut dire qu’il y a moyen d’y faire des affaires fort intéressantes), tandis que nous démarrions en direction de la plage... Non sans faire un « faux départ », en effet la voiture de Françoise posa un léger problème qui fut heureusement vite réglé par les hommes du groupe.
Une brume épaisse masquait fortement la visibilité, mais nous pûmes tout de même distinguer les anciens voiliers manœuvrant au large…
Quant aux chiens, ils eurent à nouveau l’occasion de gambader et de plonger dans les vagues durant un bon moment
pendant que certains maîtres se posaient sur le sable et que d’autres marchaient le long de la grève.
Vers midi, nous repartîmes à la recherche d’un endroit où nous sustenter avant le retour vers nos pénates, mettant ainsi un terme à notre virée calaisienne annuelle.