par admin | Août 15, 2014 | Calendrier, Promenades
Cette année, le championnat d’Europe de flyball ayant lieu en Normandie, nous avions prévu d’y rester un rien plus longtemps afin de découvrir la Basse Normandie.
C’est ainsi que le samedi 19, après avoir déjeuné à notre hôtel de Carentan, notre équipe se retrouvait au bord de la page d’Utah Beach, sous un ciel bas où l’on pouvait parfois apercevoir un peu de ciel bleu.
Un petit tour sur l’espace dédié au débarquement et nous arrivions sur une plage quasi déserte, s’étendant à perte de vue.
Cela fit bien évidemment notre bonheur et celui de nos chiens qui s’élancèrent vers l’eau, très éloignée car nous étions à marée basse.
Soudain, dominant le bruit des vagues, nous entendîmes le bruit de chevaux au galop… et pûmes admirer l’entraînement de pur-sang trotteurs attelés à leur sulky qui passèrent à quelques mètres à peine de nous.
Nous arrivâmes ensuite au bord de l’eau et continuâmes jusqu’à un élevage d’huîtres.
Celles-ci étaient bloquées dans des sacs en jute déposés sur des supports métalliques.
Des centaines de moules étaient fixées aux montants verticaux des supports, une aubaine pour les habitants des villas proches dont certains étaient occpés à cueillir leur repas de midi.
Après un bon moment de marche dans l’eau et le sable, nous fîmes demi-tour pour rejoindre nos véhicules.
Le temps de rouler une dizaine de minutes, et nous arrivions dans le petit village de Ravenoville où nous garâmes nos voitures près de la plage avant de nous éloigner vers le centre du village où une sympathique auberge proposait de quoi refaire nos forces.
Notre commande fit la part belle aux moules de la région, d’un prix plus de la moitié moindre qu’en Belgique et surtout bien plus goûteuses !
Marc et Véronique avaient prévu de nous rejoindre et, ils arrivèrent juste à temps pour partager leur repas avec nous.
Rien ne vaut une petite balade digestive… nous descendîmes sur la plage où la marée avait monté depuis le matin. Cette fois, près de l’eau, le sable était quasi totalement recouvert de longues algues ainsi que de milliers de coquillages plus ou moins écrasés un peu irritants pour la plante des pieds mais combien intéressants à regarder et à manipuler.
Heureusement, côté météo, nous n’avions presque pas de pluie… et la température était bien estivale malgré une petite houle venue du large.
Ensuite ce fut le retour vers les voitures puis vers notre base, par des petites routes bordées de haies vives et de prairies où paissaient de belles vaches blanches et brunes.
Le lendemain, dimanche, nous avions prévu de remonter jusqu’à Dieppe où nous avions réservé un hôtel, mais nous allions le faire par le chemin des écoliers.
Tandis que Michelle, Marc et Véronique démarraient directement vers Honfleur, nous descendions jusqu’à Saint Jean de Daye où nous récupérâmes notre remorque de fly. Le temps d’aller saluer les équipes et les organisateurs et nous partions rejoindre le reste du groupe.
Trouver un parking qui puisse accueillir camionnette et remorque ne fut pas une sinécure… nous arrivâmes heureusement juste à temps le long du vieux port, pour constater qu’aller à Honfleur un dimanche de juillet n’est pas vraiment idéal !
Nous décidâmes donc faire un petit tour avant de reprendre nos voitures en direction d’Etretat.
La pluie et le soleil jouaient à cache-cache et il était impossible de déterminer quel serait le temps dans la prochaine demi-heure, qu’à cela ne tienne, nous trouvâmes deux places au tennis club d’Etretat et continuâmes à pied jusqu’au front de mer.
Nous jetâmes notre dévolu sur un petit restaurant où, au moins, nous étions à l’abri de la pluie et du vent pour dîner, même si l’espace était plus que réduit!
Au moment de sortir, nous constatâmes que le soleil avait de nouveau pris le dessus… nous montâmes donc le long de la falaise afin d’admirer d’un peu plus près les deux arches naturelles créées par la mer…
Le retour vers les voitures posa un petit stress car nous avions perdu Sandy… et dans la foule d’un dimanche après-midi de congé, il était utopique d’essayer de la retrouver.
Heureusement, elle avait rejoint la voiture et peu après, nous la retrouvions.
Le temps de rattacher la remorque et nous prenions la route vers Dieppe… mais nos escapades avaient grignoté une bonne partie de le journée… nous téléphonâmes donc à l’hôtel pour annoncer votre retard.
Autour de nous, les champs et les prairies nous faisaient une haie d’honneur parfois remplacés par les maisons d’un petit village.
Ce n’est que vers 20h que nous arrivâmes enfin à bon port et qu’après avoir déposé nos valises, nous nous retrouvâmes dans un restaurant des environs pour un copieux souper, nos chiens ronflant autour de nous après les aventures de la journée.
Le lendemain matin, nous nous séparâmes car nous voulions faire quelques courses dans le centre commercial proche.
Ensuite, nous allâmes à la plage d’un petit village côtier dont on nous avait dit que c’était le seul endroit où la plage était sableuse et non pas totalement recouverte de galets.
Nous y retrouvâmes Marc et Véronique et, après avoir profité une dernière fois des délices de la mer, nous reprîmes nos véhicules, direction la Belgique.
Lors de nos arrêts et sur la route, nous eûmes le plaisir de rencontrer ou de nous faire dépasser par les véhicules de certains autres clubs belges… Pour tous, ce 21 juillet était dédié au retour, cool, jusqu’à la maison…
par admin | Août 10, 2014 | Nos chiens, Promenades, Uncategorized
Tant qu’à se déplacer jusqu’à Calais, autant le faire pour un long week-end… Forte de cette idée, j’avais donc décidé de prévoir notre sortie calaisienne annuelle au moment de la Pentecôte, entre le 7 et le 9 juin.
Au fil des semaines précédentes, la liste des participants s’était étoffée… et nous étions donc entre 14 et 18, selon les jours, à être intéressés par cette expédition canine.
Alors que certains étaient là depuis le vendredi, de notre côté, nous avions cours le samedi matin… ce n’est donc que vers 15h que nous démarrâmes, Muriel, Nadine et moi, accompagnées de nos 4 chiens.
Après un trajet sans histoire nous arrivions à notre hôtel habituel pour nous installer dans nos chambres.
Nous étions loin d’être les premiers… Léger bémol, qui ne fut pas bien problématique cependant, une des chiennes du groupe était en chaleurs… et Fidji, en bon mâle reproducteur, s’intéressa rapidement à la demoiselle qui lui faisait les yeux doux.
Nous mîmes bien sûr rapidement le holà à ce début d’amourette et Roméo ne put rejoindre sa Juliette.
Lorsque tout le groupe se retrouva au complet, nous prîmes le chemin de la ville, question d’aller faire un petit tour sur la jetée.
Nous avions de la chance, pour le WE, plusieurs voiliers anciens étaient présents et naviguaient devant la ville, pour le plus grand plaisir des touristes et des photographes.
Le vent, violent et froid, nous chassa rapidement vers la digue que nous quittâmes pour nous rendre dans une crêperie du centre ville, crêperie où nous avons d’ailleurs nos habitudes.
La nuit était presque totale lorsque nous retrouvâmes nos chambres…
En arrivant, le samedi, nous avions remarqué qu’une brocante était prévue dans le village de Coquelles… Aussi, le dimanche, dès potron-minet, plusieurs d’entre nous se levèrent pour aller y faire un petit tour avant le déjeuner.
Nous nous retrouvâmes ensuite à l’hôtel pour le repas matinal et discutâmes des acquisitions de Marc…ainsi que du déroulement de la journée.
En fonction des marées, j’avais prévu de faire le trajet depuis le village de Wissant jusqu’au cran d’escale, par la plage, de dîner dans un restaurant au cran puis de revenir à notre point de départ l’après-midi, en suivant la falaise cette fois.
Vers 9 heures, la « famille Drago » et « Missy » qui avaient décidé de nous accompagner l’une pour le dimanche, l’autre jusqu’au lundi, nous avaient rejoint et c’est donc en convoi que nous prîmes la route de la côte avec, comme premier arrêt, le cap Blanc Nez.
Fait plus que rare, la visibilité était tellement bonne qu’il était possible de voir la côte et les falaises anglaises comme si elles n’étaient qu’à un jet de pierre.
Vues depuis le sommet du cap, c’était impressionnant.
Après la descente par Escale, nous arrivâmes à Wissant,
le temps de garer nos véhicules et nous prenions le chemin de la plage, déjà fort fréquenté.
Heureusement, en nous éloignant de la zone habitée, le sable fut tout à nous, la marée descendait et nous pûmes suivre le bord de mer, les pieds dans l’eau, tandis que nos chiens galopaient autour de nous.
Entre la chasse aux mouettes https://www.youtube.com/watch?v=nLAf50Wg4ks , les courses poursuites, https://www.youtube.com/watch?v=vzSNPATGvnA quelques tentatives de « jouer les durs » entre nos jeunes mâles… https://www.youtube.com/watch?v=4Th2VolxC3c une rencontre imprévue
nous, nous profitions du soleil et de la fraicheur de l’eau caressant nos chevilles.
https://www.youtube.com/watch?v=Vy5AIsXj3iE
Une bonne heure plus tard, nous approchions du Cran
et les estivants se firent de plus en plus nombreux, il était temps de remettre nos chiens en laisse.
Les premiers rochers nous permirent de nous asseoir afin de remettre chaussures ou sandales
puis nous remontâmes jusqu’en haut de la falaise.
De là, le trajet ne dura que quelques minutes jusqu’au restaurant où j’avais réservé une grande table.
Le plateau de fruits de mer, spécialité de la maison, en attira plus d’un…
et bientôt, tout le monde se retrouva à prendre un dîner bien mérité tandis que nos chiens piquaient un roupillon à nos pieds.
Le dessert dégusté bien à l’aise, nous nous préparâmes à revenir sur nos pas, mais en suivant le chemin du sommet de la falaise cette fois.
Entretemps, la dernière famille prévue (Bernadette and Co) nous avait rejoint et, tandis que certaines repartaient vers Wissant en voiture, le reste du groupe s’engagea sur le sentier à l’herbe rase qui dominait la plage.
Plus loin, nous redescendîmes et continuâmes sur le sable jusqu’à Wissant où tout le groupe se retrouva.
Nous avions prévu « quartier libre » jusqu’à 19h, et chacun s’en revint vers Coquelles, qui par la route de la côté, qui par l’autoroute pour, ensuite, prendre un douche ou un peu de repos. Nos visiteurs d’un jour nous quittèrent non sans regretter de ne pouvoir passer plus de temps avec nous… Mais, examens obligeaient !
Vers 19h, nous retournions à notre crêperie favorite afin d’y essayer d’autres plats et surtout, une crêpe aux fraises comme dessert.
Après une nuit sans histoire, notre dernier jour sur place commença par un petit déjeuner pris en commun.
Ensuite, une partie du groupe repartit directement vers les grandes surfaces locales (il faut dire qu’il y a moyen d’y faire des affaires fort intéressantes), tandis que nous démarrions en direction de la plage... Non sans faire un « faux départ », en effet la voiture de Françoise posa un léger problème qui fut heureusement vite réglé par les hommes du groupe.
Une brume épaisse masquait fortement la visibilité, mais nous pûmes tout de même distinguer les anciens voiliers manœuvrant au large…
Quant aux chiens, ils eurent à nouveau l’occasion de gambader et de plonger dans les vagues durant un bon moment
pendant que certains maîtres se posaient sur le sable et que d’autres marchaient le long de la grève.
Vers midi, nous repartîmes à la recherche d’un endroit où nous sustenter avant le retour vers nos pénates, mettant ainsi un terme à notre virée calaisienne annuelle.