20 octobre, balade à Bray-Dunes
Deux fois par an, nous allons faire une balade à la mer, tradition oblige.
Au printemps, c’est à Calais et en automne, chez nous, à la mer du nord.
Cette fois, pour tester une nouvelle option, nous avions prévu de nous rendre juste de l’autre côté de la frontière, à Bray Dunes.
Michelle, qui baptise son mobilhome un peu partout mais par trop loin, s’était occupée de la recherche d’un restaurant et en avait découvert un, bien sympa, à quelques minutes de la plage.
Bray-Dunes serait donc un premier essai et nombreux étaient ceux qui avaient répondu « présent » pour la circonstance… et c’est ainsi que, vers 10h, nous nous retrouvions tous, avec nos toutous, juste avant la promenade du bord de mer.
Dès que Jeanne, qui nous accompagne à nouveau, avec Path, nous eu rejoint, nous descendîmes la jetée.
A peine arrivés sur le sable, nous libérâmes nos compagnons à quatre pattes qui ne se gênèrent pas pour foncer vers l’eau, faire connaissance avec les copains et piquer quelques sprints.
La marée était basse, nous avions donc une énorme plage mais pas rien que pour nous, en effet un concours de chars à voile était organisé en bordure d’eau… Nous optâmes donc pour un lieu un peu plus sûr, sans aller patauger dans la mer…
Côté météo, nous étions gâtés avec un soleil d’un bleu superbe, un soleil très présent et un vent léger, bien agréable, et qui fit tomber pas mal de vestes.
De petits groupes se formèrent selon les affinités ou celles des chiens… et nous continuâmes à avance en direction de la Belgique, traversant d’ailleurs la frontière sans nous en apercevoir !
Un arrêt boisson s’imposant, du moins pour les chiens… ces derniers firent d’ailleurs connaissance avec quelques congénères, en balade eux aussi…
Il était à présent temps de revenir sur nos pas…
Nous chiens continuaient profiter largement de l’occasion, galopant, se poussant même d’un coup d’épaule… le tout, bien entendu, dans les jambes des promeneurs… c’est bien plus rigolo !
Et ce qui devait arriver arriva, l’un d’entre eux (Zahia pour ne pas la nommer) se jeta un peu plus violemment qu’il ne le fallait dans mes jambes, me faisant lourdement tomber.
En me relevant, ma jambe droite me faisait souffrir au niveau de la cheville et tandis que le reste du groupe continuait à avance, nous perdîmes peu à peu du temps sans toutefois arrêter notre marche.
Comme il semblait que cette chute soit sérieuse, Jean-Michel, le maître de Drago, revenu sur ses pas avec Alice, sa fille, proposa de rejoindre Bray Dunes et d’aller y chercher sa voiture pour me permettre de revenir à notre point de rendez-vous. Aussitôt dit, aussitôt fait, il partit donc de l’avant et nous le suivîmes, moi clopin, clopant… puis nous assîmes sur un banc, juste de l’autre côté de la dune, au premier endroit accessible en voiture, en attendant son retour.
Le temps de faire le long trajet (traversée de la dune puis du fameux camping « le perroquet », situé juste après le No man’s land et enfin trouver un aimable automobiliste allemand qui le prit en stop jusqu’à Bray Dunes !) et il revint nous chercher ! C’est donc de cette façon que nous pûmes finalement rejoindre le groupe, qui avait pris place au restaurant.
Nombreux furent ceux qui firent honneur aux moules, la spécialité de la maison, tandis que les autres essayaient d’autres plats de la carte… le tout dans la bonne humeur qui préside à toutes nos fins de balade.
Ensuite, tandis que certains profitaient du soleil encore présent pour retourner sur la plage, d’autres reprenaient le chemin du retour… Pour ma part, ce fut direction l’hôpital où le médecin détecta une fracture de la cheville… et j’eus donc droit à un plâtre…
Mais cet accident n’a dégoûté personne et je pense que l’an prochain, nous reviendrons à Bray Dunes pour explorer un autre morceau de plage avec nos toutous !