Pour cette dernière promenade de 2014, Véronique vous avait préparé une balade autour d’un des nombreux sites d’éoliennes à la limite du Brabant Wallon, du côté de Perwez.
Nous étions bientôt une quinzaine à notre rendez-vous, sur un parking de délestage particulièrement bien situé et aménagé et tout proche de la sortie de l’autoroute.
Seule Joëlle avait un peu zappé l’entrée et après s’être retrouvée à Gembloux, elle nous retrouva juste au moment de démarrer.
Les 2° annoncés au thermomètre nous obligèrent bien vite à nous couvrir chaudement, mais c’est d’un bon pas que nous nous engageâmes dans les premières flaques d’un chemin pavé de ces grosses pierres blanches que l’on trouve partout dans le coin.
Une double rangée de peupliers nous amena à l’entrée du ferme que nous laissâmes pour prendre un chemin de remembrement.
En ce jour d’hiver, brumeux à souhait mais heureusement bien sec, nous étions quasi les seuls et nos chien en profitèrent bien sûr pour galoper, se faire quelques menaces sans gravité et rapidement oubliées tandis que chacun des humains essayait de ne pas glisser dans la boue collante et grasse du sentier qui se transforma, heureusement, en route plus praticable non seulement pour nous mais aussi pour quelques automobilistes en maraude.
Nous quittâmes vite ce passage « facile » pour retrouver un sentier entre les champs.
Soudain, près d’une zone boisée, le bonnet orange fluo d’un rabatteur annonça que nous longions une zone de chasse, les chiens furent prudemment remis en laisse. Un « papy flingueur » nous expliqua qu’il comptait tirer le faisan, le lièvre ou le renard… nous croisâmes les doigts pour qu’il rentre bredouille et continuâmes notre progression.
Les champs reprirent rapidement leur droit et nos chiens purent à nouveau s’ébattre à leur guise.
Quant aux éoliennes, elles étaient à peine visibles dans la brume qui peinait à se lever.
Après les chemins de terre, nous arrivâmes à un sentier plus fréquenté car desservant justement ces moulins à vent modernes !
Nous en longeâmes une et remarquâmes que le bruit généré n’était franchement pas gênant… quand on entend le ramdam que font certains à ce sujet… il y a comme un problème.
Plus loin, notre sentier se terminait sur le ravel, nous allions être un peu plus au sec !
De ravel en route de remembrement, nous continuâmes à tourner autour des éoliennes qui se faisaient plus visibles au fur et à mesure que le soleil prenait possession du ciel.
Mais qui dit sol en béton ne veut pas dire sécurité : une fine couche d’argile recouvrant la route provoqua de sérieuses glissades non seulement chez les chiens mais aussi chez quelques-uns des promeneurs… Mais il y eut heureusement plus de peur que de mal.
Bientôt nous arrivâmes à la ferme entre aperçue au début de la balade… Nous revînmes ainsi sur nos pas jusqu’au parking où chacun se changea avant de quitter les lieux, mettant ainsi un terme à cette superbe et bien agréable sortie !